Maison de qualité

Maison de qualité
On ne fait du bon qu'avec du très bon ( Prosper Montagné )

jeudi 28 juillet 2011

A découvrir par Alain Kritchmar, Philippe Rochat à Crissier (seconde visite)

Il faudrait être sacrément fainéant en étant dans le coin (j'étais sur Courchevel) pour ne pas retourner chez Philippe Rochat à Crissier ( près de Lausanne, seulement 2 heures de route ).
Chez Rochat, pas une fausse note, c'est une fusion entre Mozart pour la créativité et Debussy pour la rêverie.
Il faut se laisser porter par sa cuisine, se laisser faire, partir avec lui dans ses méandres de visions culinaires, ne pas résister, fondre tout doucement dans une béatitude papillaire jusqu'au bout du chemin et se dire que si l'on pouvait lui attribuer *** (+) on mettrait le (+) pour ne pas se dire qu'on lui rajouterai un quatrième macaron qui n'existe pas ( tient, peut-être une idée à donner au Michelin pour les établissements "d'exceptions", trop de *** macarons ne sont  plus de mon avis, au niveau dorénavant)
J'y étais allé début juin et je n'avais qu'une envie,  refaire une deuxième visite. Non pas que la première avait été décevante bien au contraire, mais il y avait tellement de plats à la carte que j'aurais aimé goûter ( je ne suis pas un fana des menus dégustations style échantillons, quand on tombe sur un coup de coeur où l'on voudrait s'attarder, plouf c'est déjà avalé) alors je préfère prendre 3 services, entrée, plat et dessert et apprécier jusqu'à satiété.
Vous verrez en photo l'un des plats les plus fantastique que j'ai eu l'occasion de goûter depuis que je suis tomber dans la marmite de la gastronomie (ça fait plus de quarante ans à présent) : les Tempura de langoustines de Loctudy.
Ce plat était fabuleux, l'assiette une véritable oeuvre d'art ( du Marx de la grande époque pour le visuel ) , la cuisson des langoustines avec ses saveurs diffuses et équilibrées appelait en bouche l'impatience de la prochaine bouchée, l'assiette terminée laissait même un certain regret d'être trop tôt  achevée et bien que dégusté avec lenteur pour faire durer ce plaisir inassouvi ....(c'est poétique et sensuel non ?)
ps: je met des points de suspensions, je savais pas comment terminer ma phrase, rajoutez ce que vous voulez ça n'a pas d'importance et ça ne me dérange pas.
Allez mes agneaux, soyons sérieux, trêve de pédant bavardage et regardez un peu les photos ci-dessous, cassez votre tirelire pour allez faire un saut chez le Grand, que dis-je le très Grand Monsieur Philippe Rochat qui avec 4/5 autres pointures est pour moi dans le top five des grands cuisiniers de ce monde (dépêchez-vous, il parle de prendre bientôt sa retraite d'après ce que j'ai entendu)
Dans un prochain article, je vous parlerai de Régis Marcon, un autre très grand Monsieur de la gastronomie Française !

La mise en bouche, avocat Hass aux piments doux

Grosses pinces de crabe royale du Cap Nord au curry rouge

Tempura de grosses langoustines de Loctudy au curry, wok de racines à la mélasse de grenade 
(SUBLIME !!!)

Noix de ris de veau dorée au beurre salé, jus acidulé au balsamique, purée ''Robuchon''

Charlotte de fraises "Mara des bois" aux petites baies rouges


Je vous redonne les coordonnées :

Philippe Rochat, Restaurant de l' Hôtel de Ville***
1023 Crissier, Suisse
tél : + 41 21 634 05 05
http://www.philippe-rochat.ch/





lundi 25 juillet 2011

A découvrir par Alain Kritchmar, Le Chabichou suite et fin ...

Bon si on entrait un peu dans le détail, je ne vous ai pas tout dit dans l'épisode précédent : j'ai pris un cours de cuisine avec Stéphane Buron,  le chef.
Au programme : Risotto crémeux aux girolles ( bellissimo ) et Minestrone de cabillaud en émulsion d' Espelette ( à part l'Espelette très Italien tout ça ) . Question technique c'est tout de même du boulot le risotto. On croit comme ça, mais le risotto pour qu'il soit bon c'est pas toujours évident, c'est même assez difficile, moi je l'aime ''al dente'' et crémeux, faut arriver à concilier les deux, je pense qu'avec les explications de Stéphane, j'espère avoir compris comment ne pas le rater, j'ai bien dit ne pas le rater et non pas le réussir, j'ai pas encore essayé tout seul à la maison, on verra ce que ça va donner ( j'ai 2/3 dîners de potes à faire , je vais m'entraîner avant )
Pour le cabillaud, ça me semble moins compliqué quoi que la cuisson demande également une attention assez particulière (il faut que le poisson soit de bout en bout d'égale proportion pour que la cuisson soit également répartie sur toute sa surface, ce qui est bien entendu logique, donc attention à la préparation de la pré découpe du fish, il faut enlevé la tête,la queue et le ventre) . Dans le minestrone tout est dans la coupe des légumes qu'il faut bien réguliers et dans la cuisson pour que ça reste coloré, brillant et croquant ( je part au Japon en octobre pour le Montagné, j'en profiterai pour ramener des supers couteaux, style sabre de samouraï, version Kill Bill)
Pour le fun, j'avais dit à Michel Rochedy que j'étais accro de la tête de veau, devinez ce que j'ai eu au dîner ?
Y'a une chanson d'Alain Barriere qui commençait comme cela : elle était si jolieeeee ...Ma tête de veau aussi ( c'est pas complètement du Barriere, vous me pardonnerez ) la tête de veau pas en gribiche, pas en ravigote mais en vinaigrette et effiloché de truffes, j'avoue que je ne connaissais pas cette recette (on ne peut pas tout avoir goûté) mais bon sang que c'était bon.
Vous avez certainement compris, j'aime le Chabichou, c'est généreux, c'est chaleureux, grand bonhomme Mister Rochedy et coup de chapeau à Stéphane.

 C'est pas moi, c'est Stéphane Buron qui prépare le Risotto, c'est facile à reconnaître, col bleu, blanc, rouge sur la veste...

Stéphane Buron sur les légumes du Minestrone 

Stéphane en train de nous interpréter : Les Montagnards sont là..., la dame au fond est pleine d'émotion (joke, nous sommes sur les explications des cuissons)

Tête de veau, effiloché de truffes, émulsion de vinaigrette façon "Rochedy's"

Et quelques belles bouteilles vue en cave :









 




( ma préférée...)

ps: (pour les coordonnées, voir l'article précédent)

A découvrir par Alain Kritchmar, Le Chabichou à Courchevel

Chez les Rochedy la cuisine c'est une affaire de famille et la famille ça compte ! Les parents de Michel, restaurateur en Ardèche, vont l'initier aux plaisirs de la cuisine et l'envoyer faire son apprentissage chez le grand et regretté André Pic.
De retour de Valence et après deux années de service militaire en Algérie, il part faire une saison à Courchevel où il rencontrera Maryse sa  futur épouse.
En 1962, les Rochedy rachètent un petit chalet de 9 chambres,  il en feront ce que nous connaissons à présent, un magnifique hôtel****, la récompense viendra en 1984 avec deux macarons au Guide Michelin, étoiles grandement méritées qu'ils conservent encore aujourd'hui.
Comme indiqué plus haut, chez les Rochedy, la famille c'est important. Le fils aîné Christophe et son épouse Valérie s'occupent de la partie commerciale et administrative de l' établissement, Nicolas, le second fils accompagne son père en cuisine et participe aux aménagements qui ont lieu chaque année dans l'hôtel, et pas d'inquiétude la relève est assurée grâce aux trois petits-enfants: Alicia, Pierre et Benjamin.
Depuis 17 ans Stéphane Buron et son épouse Sylvie travaillent aux côtés des Rochedy. Stéphane élève de Joël Normand, ex chef de l' Elysée durant de nombreuses années, gagne le prix Taittinger en 2003 et obtient la consécration avec le titre de Meilleur Ouvrier de France en 2004.
Le duo Michel Rochedy, Maître Cuisinier de France et Stéphane Buron, MOF, font du Chabichou l'une des meilleurs grandes tables de Savoie.
C'est une cuisine créative tout en restant traditionnelle qui met l'accent sur la qualité des produits, un sens exacerbé du bon goût et la passion du métier avec ces deux grands chefs d'exception.
Attaché à la région et au terroir, Michel et Stéphane réinterprètent et modernisent les spécialités savoyardes et ardéchoises comme la châtaigne et la pomme de terre qu'ils déclinent en galette, en purée avec des noisettes ou des truffes fraîches. Le pain de seigle, spécialité de la maison est fabriqué sur place.
Outre l'originalité qui caractérise la cuisine du Chabichou, c'est essentiellement la créativité et la technicité qui apparaissent sur la qualité des plats proposés.
L'écrevisse en thé de carapaces, la Saint Jacques en carpaccio marinée à la minute au citron caviar, le Turbot sauvage piqué au lard, la Sole de petit bateau aux écrevisses du Lac Léman se disputent leur place sur la carte avec le Pigeon de Bresse en boule farcie au foie gras-poire-girofle, le Cochon du Cantal avec sa poitrine caramélisée ou le Veau de Dordogne travaillé en filet rôti au sautoir.
J'ai hésité entre la Poularde de Bresse, blanc de poularde farci au jambon abattis cuisinés comme une poule au pot façon Henri IV, glacé d'une sauce suprême et ses petits légumes confits aux oignons paille, gâteau de foie blond et entre le Pot au Feu ''Marcel Rouff 1887-1936'' barre de boeuf de Salers, légumes du pot, foie gras et truffes...J'avais tout de même de quoi me poser la question non ?
Je vous parle un peu des desserts, juste pour vous faire terminer sur une note sucrée : Le Souvenir d' Enfance : gaufre Liégeoise cuite au moment, confiture de lait des Alpages, Le Chocolat Michel Rochedy : sablé Linzer citron, crème cuite au Guanaja 70%, chantilly lactée et une petite larme d'émotion pour la Châtaigne : coque de macaron aux châtaignes confites, crème légère Mont Blanc, glace au vieux rhum, coulis de cassis, mon préféré ...
Bruno le chef sommelier au Chabichou depuis 10 ans, gère une cave de plus de 12.000 bouteilles où les grands crus de Bourgogne et du Bordelais côtoient des vins de Savoye, de la Vallée du Rhône et de grands Champagne, sans oublier Pam Abou le barman, dans l'aventure depuis 30 ans, le personnel est au petits soins, attentionné, d'un grand professionnalisme.
Le Prosper Montagné aime le Chabichou, c'est une belle et grande maison qui respecte notre devise : On ne fait du bon qu'avec du très bon.
ps: vous pourrez dès cet hiver profiter des nouveaux aménagements en réalisations actuellement : SPA avec piscine ( 800m²) , un nouveau restaurant ou la "bistronomie" aura bonne place : Le Chat Botté, une boulangerie et une épicerie fine. Le rêve quoi ...


Le Foie Gras de Canard et lavaret fumé en pressé, gelée de citron, Chutney à la pomme verte, sorbet au thé Matcha

Le Homard de Bretagne saisi au beurre demi-sel, poire au vin rouge et orange confite, pommes fruits caramélisées- jus au vin chaud épicé

La Châtaigne, coque de macaron aux châtaignes confites, crème légère Mont-Blanc, Glace au vieux rhum, coulis de cassis

photos : Philippe Barret


Michel Rochedy et
Stéphane Buron




Hôtel **** Restaurant Le Chabichou **
Rue des Chenus, 73121 Courchevel 1850 - France
tél  : + 33 (0) 4 79 08 00 55
fax : + 33 (0) 4 79 08 33 58
info@lechabichou.com




vendredi 15 juillet 2011

A découvrir par Alain Kritchmar, Le Château de Marçay

Il y avait déjà pas mal de temps que j'avais envie de visiter l'établissement, malheureusement jamais eu l'occasion de me rendre dans le coin, c'est enfin chose faite.
Je ne vais pas vous faire le sketch à la Dufilho sur la visite guidée du château, genre bâtiment du XVème, les donjons sont du..., rénové en ..., détruit en ... par les... etc...mais tout de même il en jette un peu ce château. C'est imposant, c'est beau, c'est calme et la campagne alentour est magnifique, vous pourrez vous promenez dans un parc de 15 hectares, l'endroit idéal pour se remettre d'un "nervous breack doune" comme disait l'un des Tontons ( voir vos classiques).
Côté curiosités, les caves ou plutôt les anciens "culs de-basse-fosse" où sont stockés plus de 12.000 bouteilles sur 500 références sont impressionnantes, régulièrement des dégustations sont organisées, mais attention pour descendre ça va, mais la remontée peut être parfois difficile si vous avez abusé des trésors dont les casiers sont garnis ( y'a des pensionnaires qu'on a jamais retrouvés, ils doivent encore y être)
Les chambres toutes différentes meublées avec goût sont confortables, douillettes, les salles de bains sont belles et spacieuses ( jacuzzi, douche à jets...)
Côté cuisine ça tient sacrément la route, un Chef, Christophe Canati qui est passé par des */**/*** macarons plus des Relais et Châteaux, voyez un peu : La Bonne Étape à Château-Arnoux *, l' Hôtel des Neiges à Courchevel, le Plazza Athénée** à Paris et surtout La Côte Saint-Jacques à Joigny***, la Côte D'Or à Saulieu***  et l'incontournable Georges Blanc à Vonnas***. En 2002 il est élu Jeune Chef de l' année par le Guide Pudlo, en 2007 élu Meilleur Espoir par le Gault et Millau, alors il y a tout de même  prétexte pour s'arrêter à Marçay et goûter la cuisine de Christophe, n'est-ce pas?
C'est une carte courte, ciblée mélangeant terre et mer, travaille de précision, de qualité, un indéniable savoir faire, et des créations dignes des établissements où Christophe a été formé.
Allez donc vous ressourcer à Marçay, la charmante Stéphanie Mollard dirige l'établissement de main de maître, l'accueil est chaleureux, le Château de Marçay est affilié à la chaîne, Châteaux et Hôtels Collection.



Le Potager

                              L'accès aux caves




Le savoir faire du Chef Christophe Canati :

Filet de caneton de M. Duplantier pané aux pistaches, cheuteney d'ananas piquillos


Tartare de crabe et caviar du Val d'Aran, glace petits pois


Riz soufflé au pralin craquant, chocolat et mousse pistache

Perle du japon au lait de coco, ananas rôti à la vanille et gelée au thé

Crème brulée à la chicorée, biscuit fruits rouges et sorbet framboise



 


Christophe Canati (veste noir) et son second










Château de Marçay
Marçay 37500, Chinon
tél:   + 33 (0) 2 47 93 03 47
fax : + 33 (0) 2 47 93 45 33

samedi 9 juillet 2011

A découvrir par Alain Kritchmar, Cacao de Michèle Kahn.

Ce roman n'est pas nouveau, édité pour la première fois en 2002, Michèle Kahn nous raconte l'épopée de ces juifs descendant de marranes réchappés de l'Inquisition espagnole qui sont partis au Mexique pour ramener et faire le tout premier commerce du chocolat.
Du Mexique aztèque à Bayonne vous retrouverez romancé, la saga du chocolat. Michèle Kahn est auteur notamment de Shanghaï-la-juive, de La Pourpre et le Jasmin ainsi que du Schnorrer de la rue des Rosiers et du Grand Dragon. Ce sont les vacances, un bon bouquin de 465 pages sur la plage ou au bord de la piscine, farniente, lire et à savourer sans modération si vous aimez le chocolat.



Cacao de Michèle Kahn
édité chez Daniel Radford ( Bibliophane )

A découvrir par Alain Kritchmar, Haute Cuisine Paris

Ouvert depuis hier à Paris dans les jardins du Palais Royal, Haute Cuisine, Paris, le premier cabinet de curiosités culinaires. Sous le Haut Patronage du Ministère de la Culture et de la Communication, l'évènement rassemble les acteurs de la gastronomie française et internationale, ce cabinet célèbre les valeurs culinaires sous tous ses aspects, laissant le talent et l'imagination de ses acteurs créer des associations, des performances et des rencontres remarquables et délicieuses.
Pour installer définitivement la gastronomie dans le patrimoine culturel français, Haute Cuisine, Paris a délibérément choisi de s'affirmer durant les collections de Haute Couture, ce juillet 2011. Un même savoir-faire définit en effet la gastronomie et la couture où la plus grande maîtrise technique permet de reconnaître la modernité. Cette exploration de l'excellence chez un Chef comme chez un Couturier passe par "la main", outil suprême de création, pour rendre hommage au geste qui suit l'imagination, à la main qui poursuit la création fantasmée, Haute Cuisine, Paris passe délibérément de l' agriculture à la culture.
D'emblée, gastronomie et culture célèbrent le geste culinaire au travers d'une exposition. La "main-outil", expression des savoir-faire et des talents. Chefs, pâtissiers, artisans, couturiers, leur main est synonyme de travail, de tradition, d'expertise.

Le programme :

Les mots : chaque jour, 2 conférences (11h et 16h) seront animées par des acteurs de la gastronomie : chefs, écrivains, sociologues, historiens...
Les déjeuners : En collaboration avec une maison prestigieuse, le restaurant Haute Cuisine, Paris, proposera des déjeuners "découvertes" autour du bassin des jardins du Palais Royal, privatisés pour l'occasion.
Les dîners: Trois dîners exceptionnels élaborés par les plus grands Chefs du monde dans le cadre magique du Palais Royal.
Le marché : samedi matin, les invités de Haute Cuisine, Paris pourront profiter d'un arrivage direct de produits frais au sein du Palais Royal.
Le Brunch du Dimanche : ludique et audacieux, mis en scène par un(e) "food stylist" , le brunch célébrera avec gourmandise le dernier jour Haute Cuisine, Paris .

La famille Troisgros au complet avec Jean-Pierre Biffi, chef de chez Potel et Chabot

Olivier Roellinger en visite à Haute Cuisine Paris

La cuisine avec de Buyer

La Cornue et son "piano"

Christofle et les Arts de la table

La table

Chocolat et création de Christian Dior

La mariée dans tous ses éclats - Broderie Vermont - Haviland et Eddie Benghanem


Le déjeuner par Guy Martin, Chef du Grand Véfour au Palais Royal

Soupe froide de poissons de roches, tourteau en rémoulade, artichauts crus et cuits

Filet d'agneau poëlé, petits pois et sucrine salade, panoufle séchées, jus au poivre long

Crack macaron caramel et carpaccio d'ananas


Haute Cuisine, Paris
du 7 au 10 juillet 2011
Jardins du Palais Royal
( 7 et 8 juillet, réservé aux professionnels, 9 et 10 juillet, ouverture au public, entrée 30€)








mercredi 6 juillet 2011

Prosper à découvrir par Alain Kritchmar, la Boucherie Bajon

Je ne voudrai pas trahir un secret mais savez-vous où Pierre Arditi achète ses viandes ? nous l'avons croisé chez Jean-Pierre Bajon, rue de l' Abbé Grégoire.
Décor 1930 patiné à l'ancienne, étale de viande magnifique, goûtez un peu : agneau de lait de Lozère élevé sous la mère, boeuf de Salers, canards de Challans, volailles de Bresses et l'une des plus belles sélection de produits tripiers de la capitale. Ses spécialités : Baron d' agneau à la menthe fraîche, Épaule d'agneau au beurre d'escargot, Brochettes d'agneau, Foie gras maison, Volailles farcies aux raisins, aux abricots, à l'orange, Carpaccio etc...
Chez Bajon il faut savoir manger la viande comme elle doit être mangée, c'est à dire bien rassise, et ça il sait bien faire, tendresse oblige...de plus il vous en parle avec passion. Jean-Pierre Bajon est le premier à vous dire qu'il ne faut pas manger de viande trop souvent, mais lorsque l'on en mange celle-ci  doit être grandiose et faites moi confiance, chez lui elle l'est. Avec Serge Caillaut et Hugo Desnoyer, il est très certainement dans le top five des meilleurs bouchers de Paris.
Jean-Pierre Bajon respecte totalement la devise de notre club dont il est membre: On ne fait du bon qu'avec du très bon !!
ps: pas besoin d'aller faire le planton au Festival de Cannes, plantez-vous sur le trottoir d'en face, prenez votre Nikon et à part Arditi, vous en verrez un tas d'autres défilés chez lui, il m'a demandé d'être discret, alors je dis pas qui, chut !


Jean-pierre Bajon et ........

On est pas obligé d'être carnivore, mais tout de même...

Jean-Pierre Bajon
29, rue de l' Abbé Grégoire, 75006 Paris
tél : 01 42 22 58 41
fax: 01 45 48 63 21


lundi 4 juillet 2011

A découvrir par Alain Kritchmar, Les Escoffiers pour le Japon, La Soirée Blanche

Ce samedi 2 juillet au Pavillon D'Armenonville Potel et Chabot, une soirée de soutien aux membres des Disciples D'Escoffier Japonais a été organisée par les Escoffier de France. Cette soirée s'est déroulée sous la présidence de Jean-Pierre Biffi, ainsi que des membres du bureau IDF : Sophie Rostang, Thierry Burlot, Yann Laine, Michel Laurent, Charles Loembre, Pierre Miecaze, Jean-Paul Perie et Michel Roth, et sous le parrainage de messieurs Asano Kazuo et Namiki.
Le menu proposé par Jean-Pierre Biffi ( Chef de chez Potel et Chabot ) et de Gérard Guy, a mêlé la tradition japonaise et française : Oeuf au thé Enoki râpé de Combava, Foie gras "Auguste" au calamar sauce huître, Thon aux poivres et riz sushi feuille d'huître Aomori " Nishikidori", Pâtes Sakura fleur de cerisier et litchi vinaigrette Thaï, Tartare de Bar gelée Uzu, Pintade Gyoza pince de homard bouillon Dachi d'huître, Confit Kretecouy " Judion de la Granja", Pièce montée des " Escoffier" chocolat Valrhona et fruits frais, le tout accompagné de Saké, vin, champagne et autres douceurs...
Belle soirée où plus de 500 personnes, toutes de blanc vêtues comme la tradition l'oblige, étaient présentes dans les superbes salons du Pavillon D' Armenonville, la fête s'est terminée au petit matin, plein succès pour cette édition, les fonds récoltés iront aux membres Escoffier sinistrés du Japon.

Jean-Pierre Biffi et Pierre Miecaze, résultat des fonds récoltés



Potel et Chabot
01 53 23 15 15
Gégard Guy, La Cuisine des Poètes
06 82 28 17 38

samedi 2 juillet 2011

A découvrir par Alain Kritchmar, Roland Lhotellier, un chef collectionneur d'ouvrages culinaires anciens

Bien sur il y a tous ces chefs mondialement connus et reconnus, et puis il y en a d'autres qui ont oeuvré  toute une vie sans connaître gloire et  renommée. C'est le cas de Roland Lhotellier, 73 ans, aujourd'hui retraité, qui a travaillé dans de grandes maisons.
Regardez un peu : le Restaurant de la Tour Eiffel, Le Normandie, Le Royal et le restaurant du Casino à Deauville, le Fouquet's, Maxim's, Le Berkley, Le Raphaël et enfin le Westminster au Touquet. Il terminera sa carrière gestionnaire des restaurants du Ministère de l' Économie et des Finances, également responsable du personnel.
Avec les mains dans la pâte depuis l'âge de 8 ans ( ses parents avaient une importante pâtisserie à Tours ) il passera ses CAP de pâtissier, CAP de confiseur/glacier, CAP de boulanger et CAP de cuisinier/traiteur. Il sera Poêle D'Or deux années de suite en 1966 et 1967.
Il est encore à présent professeur bénévole en CFA ne pouvant se résoudre à abandonner totalement ce qui a mené l'ensemble de son existence, son métier.
La passion de cet homme, se sont les ouvrages culinaires anciens. Roland collectionne depuis de nombreuses années des livres et je dois l'avouer, il possède chez lui de véritables trésors. Lorsqu'il m'a fait visiter sa bibliothèque, je ne savais plus où donner de la tête. Je prenais des tonnes de photos sans arrêts et  je crois que j'en aurais pris toute l'après-midi si l'heure tardive et un autre rendez-vous ne m'avais pas rappeler à l'ordre, j'étais comme un môme à Noël devant les vitrines des grands magasins.
Nous partageons avec Roland la même passion des livres, mais là devant moi bien réels, ces bouquins que je ne connaissais qu'en photos ou seulement racontés, pouvoir les toucher et  tourner leurs pages  précautionneusement,  c'était la Grande Bibliothèque d' Alexandrie, celle de Constantinople ou celle du Vatican tout à la fois . Il m'a montré cette lettre manuscrite du grand Antonin Careme, ou ce petit ouvrage écrit par Madame la Marquise de Sévigné sur l'illustre Vatel, choses précieuses plus rares les unes que les autres, et si j'en avais eu les moyens , elles auraient été en bonne place dans ma bibliothèque.
Je ne peux malheureusement pas vous montrez ici  l'ensemble des clichés que j'ai pris, ça serait bien entendu trop important, mais ci-dessous vous verrez quelques belles choses que j'ai moi même apprécié et puis vous pourrez toujours prendre contact avec Roland Lhotellier afin d'aller visiter ses chefs d'oeuvres, il en vend  de temps en temps ( uniquement à des collectionneurs passionnés, marchands : s'abstenir ) et si vous avez la chance de lui plaire ( attention il a l'oeil sympa mais inquisiteur ) peut-être qu'il  acceptera de vous en céder quelques uns ( moyennant finance bien entendu )


( à droite Roland Lothellier)


Lettre manuscrite d'Antonin Careme

Le grand Ali Bab ( créateur de la fameuse recette du Lièvre à la Royale)



Roland Lhotellier ( au centre ) dans la pâtisserie de ses parents à Tours
Contact : Roland Lhotellier












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