Maison de qualité

Maison de qualité
On ne fait du bon qu'avec du très bon ( Prosper Montagné )

jeudi 31 janvier 2013

Prosper à découvrir par Alain Kritchmar, Daniel et Denise Saint-Jean

Si l'on devait présenter le véritable <<bouchon lyonnais>> sans hésitation c'est le restaurant Daniel et Denise Saint-Jean, repris il y a quelques années par le talentueux Joseph Viola, qui serait sans aucun doute le meilleur ambassadeur de la cuisine lyonnaise.
Joseph Viola a été formé chez Michel Guérard et Jean-Paul Lacombe, couronné en 2004 par le titre de Meilleur Ouvrier de France, le chef est à présent l'heureux propriétaire de cet authentique "bouchon" où l'on retrouve cette cuisine des <<mères lyonnaises>> qui a fait la réputation de la région, mélangeant avec talent et subtilité des plats d'anthologie avec une touche de modernisme qui n 'est pas pour nous déplaire.
Extraits de Lyon Restaurants de Jean-François Mesplède : << Joseph Viola désormais aux commandes fait de l'établissement de Saint-Jean - avec un cadre revu et séduisant, le pendant de son restaurant de la rue de Créqui. Il a placé Lionel Chevalier en cuisine et l'on retrouve, tant au déjeuner qu'au dîner, de vrais plats classiques lyonnais que l'on apprécie et qui justifient le détour.>>
A 27€ au déjeuner le menu de saison est une véritable aubaine avec sa terrine de noix de joue de boeuf en gelée aux légumes, sa tarte fine grillée au pistou ou le gâteau de tomate et fromage frais au basilic. Vous avez le choix ensuite entre un poisson grillé selon l'arrivage, un tournedos de paleron de boeuf confit au basilic ou un gâteau de foie de volaille au coulis de tomate financière, pour terminer sur l'île flottante aux pralines de Saint-Genix . Bien entendu les grands classiques lyonnais sont présent également à la carte : la tranche de pâté en croûte, foie gras et ris de veau (Champion du Monde de Pâté en Croûte 2009) le gâteau de lapin en gelée, la quenelle lyonnaise au brochet sauce Nantua, le gras double sauté à la lyonnaise, le tablier de sapeur sauce tartare, la salade gourmande aux queues d'écrevisses et foie gras, etc...ainsi que des plats comme le foie de veau poêlé à la persillade ou le rognon de veau rôti entier en cocotte. Côté dessert le baba au rhum est tout à fait honorable et le petit pot de chocolat, madeleine au miel, pas mal du tout.
Comptez à la carte environ une soixantaine d'euros, d'excellents Beaujolais sont proposés entre 25 et 35€, le cadre est patiné à souhait, service jeune, efficace, rapide et de bons conseils, une de mes adresses préférées sur Lyon, mon coup de coeur à moi !!

Joseph Viola

La tranche de pâté en croûte, foie gras et ris de veau

 La salade lyonnaise, vinaigrette à la moutarde

Le saucisson lyonnais pistaché et ses pommes vapeur

Le rognon de veau rôti en cocotte façon grand-mère

La volaille de Bresse AOC de Madame Rachel Roussel-Voisard*, aux morilles
(*éleveur de volaille de Bresse à Chapelle-Voland , 39140)

Le fameux gratin de macaroni "Lyonnais"


L' Île flottante

Baba au rhum

 Surprise chocolat


Daniel et Denise Saint-Jean
Joseph Viola
36 rue Tramassac, 69005 Lyon
Tél: 04 78 42 24 62











mercredi 30 janvier 2013

Prosper à découvrir par Alain Kritchmar, Le Palégrié, coup de coeur

Bien entendu avant d'arriver au Sirah, j'avais demandé à Jean-François Mesplède (ex directeur du Guide Michelin et Président du Prosper Montagné pour la région Rhône-Alpes ) de nous réserver les tables pour nos dîners durant les quelques jours que nous passerions au salon (je vous en toucherai un mot prochainement), car étant donné la fréquentation (plus de 170.000 visiteurs sur 5 jours) pas une chambre de libre et surtout restaurants archi bookés sur tout Lyon depuis plusieurs semaines !
Pour le premier soir Jean-François nous a emmené chez son <<coup de coeur>>, le Palégrié.
Jean-François Mesplède, extrait de son Guide Lyon Restaurants : 
<<Venez ici une première fois et nous parions volontiers que vous y reviendrez ! La qualité de la cuisine proposée à prix raisonnable et le professionnalisme souriant du service président au bonheur du moment passé. Chrystel Barnier efficiente sommelière et Guillaume Monjuré qui a fait ses armes dans de belles maisons, forment un couple parfait>>.
C'est vrai qu'ils sont sympas ces deux jeunes gens, elle en salle et lui en cuisine. Ils ne sont que deux pour une vingtaine de couverts. Pas de commis autour du chef, aucune aide en salle pour seconder Chrystel, la plonge elle se fait après le service,  ils sont deux et basta ! Alors me direz-vous, ça doit être long, il faut attendre, c'est interminable... Non c'est hyper efficace et professionnel, l'accueil est adorable et en plus c'est drôlement bon. Passé chez Olivier Roellinger à Cancale puis chez Apicius de Jean-Pierre Vigato à Paris, de ces deux grands chefs Guillaume en a tiré de belles leçons . De superbes exécutions, de beaux produits du marché renouvelés journellement, c'est la cuisine d'un jeune chef plein d'avenir et de promesses. Je n'ai pas pu m'empêcher de faire la bise à Chrystel, sommelière d'expérience, elle a dirigé les caves de la Mamounia à Marrakech puis a travaillé avec Enrico Bernardo de chez Il Vino, tenir une salle toute seule, sans fausses notes et en plus avec une gentillesse comme celle-là, ça méritait tout de même un gros <<poutou>>.




Petite crème de lentille du Puy

Topinambour, escargots de Bourgogne, oeuf de caille

Coeur, magret, foie gras de canard, choux rouge, grenade

 Féra du Lac Léman pour une multitude de graines, huile d'argan

Chèvre de l' Ardèchois, crème glacée Yuzu



Guillaume Monjuré


Le Palégrié
8 rue Palais Grillet, 69002 Lyon
tél : 04 78 92 94 84 ( réservation recommandée)
menus 17,50/22€ au déjeuner, 27,50/38€ au dîner


vendredi 25 janvier 2013

Prosper à découvrir par Alain Kritchmar, Lundi 28 janvier, présentation du guide Prosper Montagné au Sirah à Lyon, Stand Grand-Marnier

A l'occasion du Sirah à Lyon, le Club Prosper Montagné présentera l'édition du guide gastronomique 2013 le lundi 28 janvier sur le stand de son partenaire Grand-Marnier. Plus de 850 adresses répertoriées restaurant, boulanger/pâtissier, charcutier, traiteur, boucher, poissonnier, fruitier, fromager, etc...l'excellence sélectionnée par le guide dans tous les métiers de bouche. Jean-François Mesplède, ex directeur du Guide Michelin, Christian Berthe, Président du Marché de Gros de Lyon-Corbas, les chefs Grégory Cuilleron, Tabata Bonardi ainsi que Françoise Bernachon, Fréderic Masse, Christophe Girardet et Sophie Ravon seront à cette occasion intronisés au Club Prosper Montagné. Venez nous retrouver sur nos stands Grand-Marnier et Marché de Lyon Corbas, nous vous attendons nombreux pour faire la fête avec nous !




jeudi 24 janvier 2013

Prosper à découvrir par Jean-François Mesplède, Sam Letrone, Chef original et facétieux


Cet amoureux de la vie, musicien volontiers iconoclaste, est aussi connu pour ses talents culinaires,  étoilé par Michelin  pour les volailles qui peuplaient son restaurant !
Il voulait être musicien. Le rêve de sa vie ! Gamin, il joue de nombreux instruments dont la scie musicale et il offrira souvent des récitals à ses clients. Il opte pourtant pour la pâtisserie et oublie le conservatoire. Parti à Blois chez Soubré, auprès du chef Samuel Fouraud. Puis à l' Hôtel de France, en cuisine, aux ordres de Jules Dufresne, président des Toques Blanches de Touraine. Il fait ensuite un passage à Paris, s'offre une saison à Deauville avant de se retrouver chef rôtisseur à l'Hôtel de L'Univers de Tours dont il franchit le seuil le 15 mars 1932. A 18 ans, avide d'apprendre, il trouve  en Livoireau un chef prompt à partager. En échange, il offre des concerts avec des instruments bizarres qu'il a bricolé  : violoncelle lessiveuse, violon boite à cigares, trompette tortue...!
Un peu plus tard, le voici à Paris au Restaurant des Champs-Elysées où le chef Lerch, ancien du George V, inventeur du steak au poivre, poursuit sa formation. Il se lasse pourtant et s'offre à Nice, puis à Cannes, avant Alger et Tunis, une tournée de <<musicien vagabond>> financée par des "extra" dans les restaurants.
Même si ce rythme de vie lui convient, il revient au pays. Hôtel de la Poste à Chartres, Hôtel des Colonies et Hôtel de la Paix à Tours. Puis le voilà "grillardin" au Royal Picardy du Touquet dans la brigade de Raoul Doudon et en 1935 et dans la même ville au Saint Christophe Hôtel avec le père Manse.
Se fixer , Il n'y pense pas encore et poursuit sa vie de bohème alternant postes en cuisines à Divonne-les-Bains, Ferney-Voltaire et Berck Plage et tournées musicales en France puis en Algérie.
Vient l'occupation allemande et l'idée d'avoir un <<chez lui>> le taraude. Ce sera en Touraine, à Savonnières où il se porte acquéreur de l' Hôtel de la Gare, puis à L' Hôtel de la Serpe de Tours avant de se poser à Monnaie, à 15 kilomètres de là.
Son restaurant Au Coq Hardi  - Chez Sam acquiert une belle réputation avec une étoile au Guide Michelin dès 1947 ! On y déguste alors quenelles de sole troubadour, terrines de canard, pâtés d'alouettes en croûte et bien sur le fameux coq hardi !
Marié, père d'un garçon, il sait que sa vie de bohème est terminée. Qu'à cela ne tienne : il fera son numéro dans son restaurant. Dans son édition 1952, le Guide Gastronomique de la France illustré indique :
<< Sam et ses coqs ont droit à la "une" de tant de quotidiens et périodiques que, ne voulant pas nous rendre ridicules, nous ne nous étendrons pas sur sa renommée pratiquement universelle. Sachez simplement que les plus grands de la terre sont déjà venus goûter à sa cuisine de grande classe. Orchestrée par une quinzaine d'instruments de musique de son invention, spectacle gratuit de Julie qui pond à la commande, de Boniface qui fume,  et cadre engageant à un optimisme rabelaisien.>>
En 1954, définitivement installé à Pontchartrain où l'étoile l'a suivi, le <<cuisinier troubadour>> (comme l'indique le Guide Michelin cuisine et continue à assurer le spectacle avec ses fameux coqs dressés : Chez Sam, sera étoilé jusqu'en 1981 ! Ce grand chef talentueux et facétieux décédera le 21 avril 2007 au Chesnay, dans les Yvelines.
texte Jean-François Mesplède
Cuisinier ou saltimbanque, je me rappelle quand j'étais gamin de ce grand bonhomme que je voyais de temps en temps à la télévision. Je ne savais pas encore que Sam Letrone était un grand chef, je voyais en lui un artiste de music hall et non pas un cuisinier. C'est vrai qu'il me faisait bien rigoler avec sa scie musicale, ses coqs dressés comme au cirque, il leur donnait après chaque tour un petit grain de maïs qu'ils venaient chercher entre ses lèvres afin de les récompenser. Les chefs ont parfois des talents cachés ( ou non ) preuve en est Michel Rochedy au Chabichou qui aime de temps en temps régaler ses clients, en plus de sa cuisine, interpréter de sa belle voix Brassens et autres grands poètes de la chanson française.
Alain Kritchmar




 Sam Letrone en compagnie de Fernandel






mercredi 23 janvier 2013

Prosper à découvrir par Jean-François Mesplède, Adeline Grattard, Yam T'cha

Pour cette Bourguignonne formée aux saveurs asiatiques, le parcours est fulgurant. Installée dans son restaurant de poche le 25 mars 2009, elle décroche une étoile au Guide Michelin 2010 pour une cuisine aux plats <<épurés et sensuels>> qu'elle accompagne de thé dans la pure tradition chinoise.
Elle avoue que gamine, elle cuisinait avec plaisir et adorait cela au point d'imaginer ouvrir un restaurant...à quarante ans ! Elle adorait partir en découverte en famille où les voyages (Ile Maurice, Seychelles, Guadeloupe) étaient prétextes à des découvertes culinaires.
Pourtant, elle se voyait d'avantage professeur d'Allemand mais nantie de sa licence, elle a intégré l'École Grégoire Ferrandi à Paris ! Au sortir de l' école et après un stage chez Flora Mikula, elle intègre l' Astrance de Pascal Barbot, elle y restera trois années.
<<J''y ai appris le choix et le respect du produit mais aussi la responsabilité. Il n'y a pas de brigade et chacun est responsable de son poste, de l'arrivage du produit jusqu'à l'assiette qui sort de la cuisine.>>
Ensuite, pour mieux connaître la culture de son mari Chi Wa, elle met le cap sur Hong Kong. Elle travaille deux ans dans un restaurant chinois, découvre un autre univers et se forge une expérience mise à profit lorsqu'elle revient en France. <<Ma cuisine ? Simple, sans ambiguïté : un produit, une touche chinoise dans l'accompagnement et la cuisson et c'est tout >> dit-elle. Suffisant pour convaincre clients et guides gastronomiques !


Adeline Grattard
Yam'Tcha*
4 rue Sauval, 75001 Paris
tél : 01 40 26 08 07






dimanche 20 janvier 2013

Prosper à découvrir par Jean-François Mesplède, Joël Cesari

L'aveu est spontané:<<Si je n'avais pas été cuisinier, j'aurai aimé faire un métier artistique et manuel, la menuiserie par exemple. L'important pour moi, c'est le contact avec la matière, travailler par mes mains et puis créer>>. Il a finalement opté pour la cuisine où il rentre par hasard sans revendiquer le moindre ascendant familial.
Apprenti chez André Jeunet dans son restaurant éponyme d'Arbois, il poursuit sa route avec Jean-Paul, le fils. Il monte ensuite à Paris, commis à la Ferme Saint-Simon, aux Jardins du Parc Montsouris et au Dodin-Bouffant avant de décrocher un poste de chef de partie chez Jacques Cagna. En revenant au pays, il s'arrête chez Lameloise à Chagny, puis en 1987 se retrouve aux Templiers qu'il installe comme référence gastronomique au centre de Dole. Dix-sept ans plus tard, il saisit l'opportunité de changer. Et avec Nathalie qui partage sa vie, c'est La Chaumière où cet anticonformiste, entier, sincère et sensible, voit sa cuisine <<esthétique, audacieuse, élégante et anticonventionnelle>> récompensée par une étoile au Guide Michelin en 2008.
<<Nous cuisiniers ne sauvons pas des vie ! Moi je fais juste de la cuisine. Pour le plaisir, le mien, celui de mon équipe et surtout celui de voir pétiller l'oeil des gens qui mangent chez moi. Une étoile ne change pas ma vision de la cuisine ni ma façon de faire mais ça me conforte dans ma démarche. Ça me rassure et surtout ça me fait avancer>>, c'est ce que dit Joël Cesari !
texte Jean-François Mesplède
photos et réalisation Publ;Presse



Joël Cesari












 La Chaumière*
346, avenue du Maréchal Juin, 39100 Dole
tél: + 33 (03) 84 70 72 40
fax:+ 33 (03) 84 79 25 60

contact@lachaumiere-dole.fr
www.lachaumiere-dole.fr









Prosper à découvrir par Alain Kritchmar, 2ème descente chez l'ami Schmidt

L'Ami Fritz ou l'ami Schmidt ? petit clin d'oeil à ces deux chantres de l'Alsace qu'étaient Erckmann et Chatrian. On peut dire l'ami car c'est en ami que vous accueil Stéphane Schmidt dans son restaurant de la rue Vasco de Gama à Paris. Nous avions fait un remarquable lièvre à la royale chez lui il y a quelques semaines et j'ai voulu y refaire un petit tour pour goûter au talent de ce sympathique garçon. Du talent il en a à revendre avec sa cuisine sincère proche de son terroir natale, l'Alsace. Ce Strasbourgeois a fait les plus belles maisons de sa région avant d'atterrir à Paris chez un autre "ami" Christian Constant.
L'Alsace n'est jamais très loin de ses compositions comme ces magnifiques quenelles de brochet soufflées au Riesling ou ces bouchées à la reine accompagnées d'une mousseline légère, bien meilleure que certaine béchamel parfois un peu plombée qui alourdisse l'ensemble. Pour les amateurs, la bouchée à la reine de Stéphane est très certainement l'une des meilleures de Paris. On peut terminer son repas sur un dernier retour à son terroir alsacien avec le petit kougelhof au rhum et nage d'ananas aux épices, belle interprétation pour les fanas de baba comme moi. Vous dînerez pour une cinquantaine d'euros, si vous désirez vous écarter des crus régionaux, un très beau magnum Pichon Longueville 1993 à un tarif plus que raisonnable vous tend les bras, l'accueil est souriant et le cadre bistrot chic tout à fait sympathique, attention pas facile de se garer dans le quartier, prévoyez un peu de temps avant de trouver un emplacement.

 Stéphane Schmidt

Feuilleté d'oeuf poché aux escargots, ail et persil

Aiguillettes de canettes des Dombes, parmentier de cuisse confite

 Quenelles de brochet soufflées au Riesling

Bouchée à la reine

Blanc-manger aux amandes,agrumes et fruits de la passion

Petit kougelhof au rhum et nage d'ananas aux épices



Schmidt à l'Os à Moelle
3 rue Vasco de Gama, 75015 Paris
Tél : 01 45 57 27 27 






mercredi 16 janvier 2013

Prosper à découvrir par Jean-François Mesplède, Marie Rougier

Étoilée dans le Guide Michelin 2010, cette parfaite autodidacte menait une paisible carrière de comptable avant d'aider sa mère dans son métier de traiteur.
Tout tient alors en trois dates. 1980 : elle quitte son métier et rejoint sa mère. Elle apprend alors les recettes de ses aïeules et s'offre quelques stages dans des établissements renommés. 1990 : elle ouvre son restaurant avec Paul Salvat qui en devient le sommelier. 2010 : Michelin distingue une <<belle cuisine traditionnelle avec pointe d'originalité>> à l'image des trois foies gras de canard ( pressé au pain d'épice, compression en queue de boeuf, poêlé en mille-feuille) ou d'un filet mignon de cochon cuit en base température.
Avec Damien Fagette, formé chez Lameloise à Chagny, c'est une belle cuisine à quatre mains qui se réinvente chaque jours à La Tour des Vents, une grande complicité et une même passion unie ces deux chefs : donner le meilleur d'eux même pour le plus grand plaisir de leur clientèle.
Texte Jean-François Mesplède, Alain Kritchmar
Photo La Tour des Vents





La Tour des Vents *
Moulin de Malfourat, 24240 Monbazillac
Tél : 05 53 58 30 10




mardi 15 janvier 2013

Prosper à découvrir par Alain Kritchmar, Yongwei Chen

Succès plein hier pour le dîner du Prosper Montagné chez Yongwei Chen, Au Bonheur de Chine à Rueil- Malmaison.
En présence de nombreux médias dont la télévision chinoise, 80 "Montagné" on eu le plaisir de partager un grand moment de gastronomie, dont le fameux <<canard à la Pékinoise en 3 services>>.
Avec une grande dextérité, c'est Madame Chen qui a découpé en salle l'ensemble des volatiles afin de préparer pour le premier service la peau caramélisée des canards et les servir dans de petites crêpes de riz accompagnées d'herbes aromatiques et d'une sauce aigre douce. Les magrets ont été ensuite découpés et cuisinés, accompagnés de nouilles chinoises pour terminer sur le troisième service, le bouillon clair aux champignons, ciboulette et aromates asiatiques.
Magnifique prestation de Yongwei Chen, qui en hommage à son frère disparu, à repris la  fameuse recette qui l'avait consacré il y a quelques années au Guide Michelin, j'ai pour ma part totalement retrouvé la qualité, le goût et la maîtrise de ce grand plat traditionnel pékinois, un grand remerciement pour le talent du Chef et à cette belle soirée sous le signe du Nouvel An Chinois.


 1er service, la peau

2ème service, les magrets

3ème service, le bouillon








Au Bonheur de Chine
Yongwei Chen
6 allée Aristide Maillol, 92500 Rueil-Malmaison
Tél :01 47 49 88 88

lundi 14 janvier 2013

Prosper à découvrir par Alain Kritchmar, billet d'humeur

Je viens de lire sur le blog d'un <<éminent confrère>> ( les <<>> c'est pour être politiquement correct, j'allais écrire con frère en deux mots ) critique gastronomique l'apologie d'un formidable restaurant de viande où on se bouscule pour réserver et où l'accueil vous bouscule quand vous réserver.
Permettez moi de dire non aux restaurants où l'on se fait engueuler où l'on vous sert de la  "soupe à la grimace", ces gargotiers là n'ont rien à faire dans le commerce, qu'ils rentrent à la maison et qu'ils se mettent au tricot ou au macramé. Pour moi le restaurant reste un plaisir, un moment de convivialité, de partage. J'y vais pas avec la peur au ventre en me demandant comment ça va se passer, en suppliant de me donner une table, merci monseigneur,  ou en suppliant de bien vouloir prendre mes sous: merci pour l'engueulade, merci pour la non amabilité et merci d'avoir pris mon argent à la fin, j'avais peur aussi de me faire engueuler en réglant en espèces et que l'on me dise: j'ai plus de monnaies. ( vous avez remarquez je dis beaucoup "merci", ça prouve que j'ai de la politesse ).
STOP, arrêtez les gars vous êtes maso ou quoi ? La France regorge de bonnes adresses où il fait bon se rendre, où les gens sont sympas, gentils, aimables, accueillants, alors pourquoi se faire du mal ? Boboïsme, snobisme, conneriisme ? ( je sais le mot n'existe pas mais ça me faisait plaisir). J'en ai connu quelques-un où je ne met plus les pieds (pas de délation !) et malheureusement pour eux au bout d'un moment, les clients désertes, heureusement mes contemporains ( à part quelques-un) ne sont pas aussi gogo que ça et savent sélectionner les endroits fréquentables, pour les autres : circulez y'a rien à voir !




dimanche 13 janvier 2013

Prosper à découvrir par Jean-François Mesplède, Hubert Maetz

Gamin, il oscilla entre devenir basketteur ou <<faire cuisinier>> comme sa maman qui tenait la winstub familiale, dans un bâtiment historique estampillé 1878 !
Il a finalement choisi la cuisine, dans cette ville de 4500 âmes à une trentaine de kilomètres de Strasbourg, faisant de l'authenticité le maître-mot de sa démarche. Authentique donc sa cuisine. Authentique cette émission de télévision où il s'exprime en dialecte alsacien sur l'antenne régionale de France3. Président des Étoiles d'Alsace à compter de janvier 2011, il a obtenu une étoile au Guide Michelin en 2005 pour une <<savoureuse cuisine inspirée du terroir>> . Voilà qui satisfait celui qui est passé par Ammerschwihr chez Pierre Gaertner Aux Armes de France, Obersteinbach et le restaurant Anton de Michel Berring, Strasbourg et le Buerehiesel d'Antoine Westerman avant de revenir au Pays en 1985 !



Hostellerie du Rosenmeer
45 av. de la gare, 67560 Rosheim
Tél: 03 88 50 43 29




samedi 12 janvier 2013

Prosper à découvrir par Alain Kritchmar, Astier

Vous vous souvenez de Michel Piquart ? c'est lui qui avait ouvert Astier rue Jean-Pierre Timbaud à Paris dans les année 70. A l'époque mon bistrot préféré avec ses plats pantagruéliques, son formidable plateau de fromages qu'il vous laissait sur la table à discrétion et surtout sa magnifique carte de vin, crus formidables à des tarifs de misère. C'est Frédéric Hubig qui a repris depuis six ans (propriétaire également de 3 autres établissements) je n'y étais pas retourné depuis,  avec quelques copains on a été voir si c'était toujours aussi bien.
Ais-je retrouvé l'Astier que je connaissais ? : malheureusement non. Est-ce toujours aussi généreux ?: pas autant qu'avant. Est-ce bon ? : c'est mangeable. Est-ce que j'y retournerais ? pense pas ! Les points positifs : c'est ouvert le samedi à déjeuner et l'accueil ça va, le Brouilly à 34€ ça va aussi. Les carottes avec ma cuisse de lapin étaient fondantes et goûteuses mais le  lapin était trop cuit. Les pommes de terre rattes avec les harengs marinés étaient bien assaisonnées et tièdes, servies comme il faut mais le Paris-Brest en dessert, la crème pâtissière un peu trop sucrée et pas assez de praliné à mon goût.
Alors ? un brin déçu, surtout comme vous le savez, j'étais à la Régalade quelques jours auparavant et sincèrement Astier ne tient pas la comparaison, rapport qualité/prix c'est trop loin et au niveau de la cuisine également. C'est casse-pieds mais je vais finir par arrêter de faire des bistrots et arrêter d'aller à la Régalade, je compare tout le temps et je n'arrive pas à trouver, à part 4/5 autres belles adresses, des bistrots qui tiennent la comparaison, mais bon on est pas propriétaire du goût des autres, cet avis n'engage que moi, faites vous votre opinion et dites moi ce que vous en pensez.



Harengs marinés, pommes de terre rattes en vinaigrette

Cuisse de lapin farcie au lard fumé, carottes nouvelles en barigoule et jus court

 Joue de porc confite, chou vert étuvé aux oignons blancs et jus de braisage

 Dos de cabillaud, champignons et moelle de boeuf, jus aux chanterelles

Paris Brest







Astier
44 rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris
Tél: 01 43 57 16 35






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