Maison de qualité

Maison de qualité
On ne fait du bon qu'avec du très bon ( Prosper Montagné )

jeudi 31 mars 2011

Prosper à découvrir par Alain Kritchmar

Je vous avais parlé d'un petit qui monte. Passé chez Christian Constant au Crillon, Benoît Guichard chez Jamin et enfin six années à la Régalade chez l'ami Doucet, Pierre Olivier Lenormand natif d' Orléans comme son nom l'indique (joke) a ouvert son bistro dans le quinzième arrondissement. C'est un bistro comme je les aime, patiné, ambiance rétro, parigot. De la décoration il n'a pratiquement rien changé, ajouté seulement  une belle collection de casse noix. La cuisine est bien faite, appliquée, travaillée tout en fraîcheur à la minute, c'est de la nourriture d'hommes ( mais les dames en raffolent ). Je ne vais pas vous énumérer le menu carte à 32€ ( entrée, plat, dessert) et les quelques suppléments à l'ardoise façon Régalade, je ne vais pas vous parler non plus des bons petits de vins de proprios ,  je vais vous parler de la gentillesse du patron, de Clémence en salle qui à l'oeil à tout, de la générosité des assiettes et de l'ambiance bon enfant qui règne dans ce restaurant. Alors un conseil, allez-y, essayez et dites moi ce que vous en pensez. Attention réservez, mercredi dernier c'était plein à craquer.
ps: dîner spécial pour les Montagné le lundi 18 avril, dépêchez-vous de réserver, super soirée




Soupe glacée de tomate, brochette de gambas et chèvre frais



Noix de Saint Jacques rôties, poêlée de céleri, salade d'herbes fraîches


Paleron de boeuf braisé à la provençale, polenta croustillante aux aromates


Quenelle de chocolat Saint Domingue, anglaise vanillée, macaron et quelques framboises






Le CasseNoix
56 rue de la Fédération, 75015 Paris
tél : 01 45 66 09 01
fermé le samedi et dimanche




et aussi à découvrir, l'artisan de la semaine


Deux années passées chez Dalloyau auprès de Pascal Niau qu'il considère comme le plus grand génie de tous les temps en pâtisserie, James Berthier remporte en 1991 le prestigieux prix Charles Proust. On le retrouve ensuite à la légendaire maison Peltier avant qu'il ne s'aventure chez Gavillon et ne prenne la place de chef pâtissier au restaurant du Fouquet's. Il pose ensuite ses valises à l'hôtel Meurice. Pendant trois années il peaufinera son métier et apprendra aussi l'amitié avec les cuisiniers et un grand chef, Marc Marchand. Il participera à 27 concours avec plus d'une douzaine de trophées à son actif. Il est à ce moment là au sommet de son art et remporte dans la foulée le fameux Trophée Tholoniat.
En septembre 1999, poussée par son épouse Sophie, il ouvre sa boutique tout près de la place Gambetta dans le vingtième arrondissement parisien. A 43 ans ce jeune chef d'entreprise entouré dans son laboratoire de 80m² d'une équipe cosmopolite ( Pilar, Argentine, deux japonaises etc..) travaille entremets, gâteaux, chocolat, viennoiseries, bonbons et pâtes de fruits. De nombreux reportages lui sont consacrés, dont la télévision japonaise venue filmer la création d'un entremet autour de la thématique de Marc Chagall.
Gourmet, gourmand et inventif en diable, James Berthier n'en reste pas moins un chef d'entreprise attentif, passant des heures en recherches et en créations.
'' le plus grand bonheur c'est de voir les clients s'arrêter à la porte de mon laboratoire pour me saluer et commenter leurs moments de bonheurs sucrés. Le commerce de proximité permet ce partage, ces échanges et je m'en réjouis chaque jour, à 4 heures du matin quand le réveil sonne ''


Maracuja: deux macarons moelleux, crème mousseline passion, fruits rouges; Criollo:  biscuit cacao, mousse  chocolat/lait-mousse chocolat/noir; Miss Olivia: crème nougat, dacquoise amandes/noisettes, coulis de griottes

Osiris, crème chocolat noir 56%, framboise, dacquoise amandes brut


Trésor, dacquoise moelleuse, amandes, crème vanille, framboise/fraise, crème chiboust caramélisée





SucréCacao
89 av. Gambetta, 75020 Paris
tél: 01 46 36 87 11


vendredi 25 mars 2011

61ème Concours Culinaire Prosper Montagné 2011

Prosper à découvrir par Alain Kritchmar

Quel qualificatif convient le mieux à Denis Rippa : la passion. Quels chefs sont restés dans sa mémoire et lui ont apporté cette passion : Michel Menant en 1992, chef de chez Maxim's, le grand Jacques Le Divellec, Bernard Pacaud à l' Ambroisie où il entre comme chef de partie et accompagne Jean-Marc Boyer chef pâtissier de l'époque et enfin Philippe Legendre chez Taillevent en 1997. Il passe également par la Marée rue Daru avec Bernard Pinaud et enfin chez Christian Constant au Violon d'Ingres pour diriger depuis 2001 les cuisines du restaurant La Méditerranée place de l' Odéon ( il est lauréat du concours Prosper Montagné avec cet établissement en 2008 )
Rien ne prédisposait Denis Rippa à devenir cuisinier. Il découvre la cuisine par hasard au restaurant le Chanteclerc à Bourth un petit village de Haute Normandie. Il passe alors des CAP de cuisinier et de pâtissier et obtient un brevet de maîtrise de cuisine qui le conduiront tout droit au métier qu'il exerce aujourd'hui.
C'est un garçon très proche de ses '' troupes'' l'ambiance qui règne en cuisine est extraordinaire, c'est une famille. Il aime échanger, communiquer son plaisir de cuisiner, il est spontané, engagé, sincère.
A l'écoute de ses clients, il n'hésitera pas à modifier voir supprimer un plat si celui-ci ne correspond pas à leurs attentes. En finale cette année du MOF, nous lui souhaitons un franc succès et espérons le voir bientôt avec les fameuses bandes bleu blanc rouge sur le col de sa veste.

Saumon du Cotentin et harengs marinés, coulis de brocolis



La Bouillabaisse de la Méditerranée


Tartelette sablée au citron et limoncello, meringue à l'infusion de thym
( le décor en chocolat est la reproduction du motif des assiettes qui avait été créé par Jean Cocteau pour le restaurant )
Marmelade de pomme acidulée au gingembre, crème brûlée à la vanille Bourbon
( grande spécialité du chef pâtissier, j'ai encore craqué...)


Une partie de l'équipe: Miguel, Yann, Claudia, Franck,Nicolas, Manon, Elsa, Garance et les autres .....
(15 au total )

Denis Rippa (de face au second plan )


La Méditerranée, 2 Place de L'Odéon , 75006 Paris
tél: 01 43 26 02 30
ouvert 7 jours/7




et aussi à découvrir l' artisan de la semaine...

Déjà tout petit j'avais un faible pour les charcuteries et les fleuristes . Ce qui n'a strictement  rien à voir. Pour les charcuteries, la vue de toutes ces cochonnailles, saucisses, boudin, jambon et autres delicatessen me rassuraient. Le côté apaisant de l'opulence sans doute , du ''on va pas manquer, on a de quoi tenir'' .
 C'était l'après guerre , on redécouvrait. Le dimanche c'était bouchée à la reine, friand ou coquille St Jacques en alternance, parfois des escargots. Le poulet-frites lui c'était tous les dimanches , baba au rhum pour terminer . C'est marrant ça m'est resté .
Pour les fleuristes, c'est une autre histoire ...
Troisième génération de passionnés, la famille Bruck originaire d'Alsace, installée depuis peu à Vincennes, Jens Bruck grand par la taille mais également par le talent ne travaille que le meilleur. Ce champion d' Europe 2008 de pâté de foie, champion de France 2008 du jambon blanc de Paris, oreille d'or 2008 du fromage de tête... propose également choucroute garnie ( son terroir ) rillettes sarthoise, saumon mariné à l'aneth, tourte au chèvre etc.. Ce maître es charcuterie réalise également de magnifiques gâteaux, entremets, verrines de fruits et une multitude de plats préparés. Superbe assortiments de spécialités régionales au moment des fêtes de fin d'année.
Sa boutique est située en plein coeur du quartier commerçant de Vincennes, vaut le détour comme le dit un certain guide. Je vous conseil également d'aller sur son site internet, regardez la vidéo, vous allez avoir du mal à ne pas y cavaler




Jens Bruck
35 rue du Midi
94300 Vincennes
tél: 01 43 28 18 05
du mardi au samedi de 8h30 à 20h
dimanche de 8h30 à 13h
bruck-traiteur.com


vendredi 18 mars 2011

Prosper à découvrir par Alain Kritchmar

Fooding, Street food, cuisine moléculaire ce n'est pas la tasse de thé de Roland Durand qui fête cette année son dixième anniversaire au Passiflore rue de Longchamp ( * Michelin ) . Cet autodidacte qui est passé par La Voile d'Or à Saint Jean Cap Ferrat, Le Savoye de Londres, l' Intercontinental à Paris, Le Carlton à Cannes, le Normandie à Deauville, qui a obtenu ses deux macarons au Pré Catelan en 1992, lauréat de nombreux concours culinaires ( Escoffier,  Trophée National , Meilleur Ouvrier De France etc...)  est un chef d' exception. De ses nombreux déplacements  en Asie du Sud Est, il a ramené avec lui une cuisine néo classique inspirée du terroir et de ses voyages. Comme il aime à le définir, ce n'est pas une cuisine de fusion mais une cuisine de coopération. Gilles Pudlowski l'a parfaitement ciblé : origine et passion .
Le décor du restaurant est superbe, tableaux, bibelots, lumières, tout est harmonie afin de créer cette ambiance qui va nous faire voyager le temps d'un repas au coeur  de la créativité de ce grand chef qu'est Roland Durand.



L'os à moelle aux escargots

Tournedos de pieds de cochon, grenailles de charlottes

Compotée de poires curé au safran, vinaigre de cidre

J'ai aimé galement les coquilles Saint Jacques en saté au citron vert, le gratin de macaroni truffé au foie gras et la Viennoise en pain perdu, fruits caramélisés, glace à la cardamome

Le Passiflore, 33 rue de Longchamp, 75116 Paris
tél : 01 47 04 96 81
fax: 01 47 04 32 27

Formules déjeuner entrée, plat, dessert 39€
carte de 68 à 90€
menu dégustation ( 6 plats ) 70€


et aussi à découvrir, l'artisan de la semaine


LEAUTEY, CHARCUTIER TRAITEUR

 
Affaire familiale créée il y a trente ans par Nicole et Jean-Claude, c'est aujourd'hui Christophe leur fils qui tient les rennes de la maison. Formé à bonne école et amoureux de son métier, il éprouve un réel plaisir à satisfaire sa clientèle.
Notre profession est en perpétuelle évolution, nous avons le désir de nous renouveler constamment et c'est pourquoi nous sommes toujours en veille des techniques nouvelles. Nous sélectionnons soigneusement nos matières premières en nous les procurant auprès de fournisseurs partageant notre
  '' philosophie'' . Tout ceci dans le but de vous présenter une large gamme de produits variés et goûteux.
L'apprentissage de notre métier est une affaire d' écoute, d'amour et de temps. Il demande également que l'on se perfectionne tout au long de notre carrière. L'un de nos plus grands bonheurs reste bien sûr la transmission de nos connaissances aux nombreux jeunes qui viennent acquérir un savoir-faire auprès de nos charcutiers, cuisiniers et pâtissiers. A l'heure actuelle, l'activité de notre entreprise ne se résume pas seulement à la vente directe, nous pouvons aussi mettre nos qualités d'organisation au service de vos envies: réceptions, cocktails, cérémonies... Grâce à une carte attractive et modulable.
Christophe Léautey

Une fois encore j'ai craqué en visitant la maison, je suis rentré at home avec boudin noir, andouillettes, jambon de Bourgogne, jambon persillé ( médaille d'or , messieurs, dames ) et une tarte croustillante basilic , chèvres et tomates .... aïe aïe aïe , si mon cardio lit le blog , attention à mes fesses .....

Léautey
83, avenue de Saint-Ouen, 75017 Paris
tél: 01 46 27 94 20








lundi 14 mars 2011

Quelques bistros en vogue sur Paris

Quelques bistros en vogue à Paris : Racine, L'Evasion, Vivant, L'Entredgeu, La Robe et le Palais, Le Paul Bert, Rino, Goupil, Le Comptoir du Relais, L' Ami Jean, Aux deux Amis, Le Rubis, Au Petit Vendôme,Chez Septime, Le Chateaubriand,La Régalade ( voir l'article) Au Verre Volé, Severo, Le Baratin, Chez Omar, Rubis, La Gazetta, Le Casse Noix, Saturne, Le Dauphin, L'Agapé, L'Evasion , Le Café des Musées, l'Agrume, Afaria, La Tour de Montlhéry et beaucoup d'autres qui me pardonneront de les avoir oublier, le Michelin en recense 64 rien que sur Paris .
Faite votre choix, tout dépend de ce que vous recherchez , néo bistro canaille revisité, le vrai de vrai ambiance anciennes halles, le bobo où tout Paris se bouscule, celui qui se donne des airs de.... mais n'en est pas vraiment un , le petit caché où c'est vraiment une affaire.
Les jeunes chefs qui sortent aujourd'hui de '' grandes maisons'' ont du talent.  Ils n'ont pas malheureusement pas bien souvent les moyens de monter un restaurant gastronomique, ça coûte cher. Alors il est plus facile d'ouvrir un bistro, l'investissement est plus abordable, la déco plus simpliste, mais ce qu'il y a dans l'assiette c'est bon, c'est bien fait , le prix est raisonnable et vous vous serez fait plaisir à moindre frais.
A vous de faire votre choix, votre sélection, mais attention à l'arnaque , ils ne sont pas tous recommandables ....à vous de juger .


Un petit nouveau plein d'avenir

Le Casse Noix
56 rue de la Fédération, 75015 Paris
tél : 01 45 66 09 01
fermé samedi et dimanche

dimanche 13 mars 2011

Le coup de gueule de Prosper par Alain Kritchmar

Ce qui m'énerve en ce moment : les réservations 19h30 ( tu manges avec les poules) et les réservations 22h30 ( tu t'endors avant la fin du repas ) entre les deux : désolé , ce n'est pas possible !!

petite histoire :

une demande de réservation à l'hôtel Thoumieux, premier étage du restaurant rue Saint Dominique qui vient d'ouvrir cette annexe.
appel téléphonique : je voudrais faire une réservation
réponse:  c'est complet , rappelez plus tard.
- bon, vous pouvez me prendre une réservation pour telle date ?
- non on ne prend des réservations que deux semaines à l'avance
- bon, je vous rappellerai dans deux semaines pour la date demandée

Deux semaines plus tard , jour pour jour , j'appelle à 09 heures du matin
réponse : c'est complet...
- je rétorque que l'on m'a dit d'appeler dans deux semaines et que précisément ça fait deux semaines
réponse : fallait appeler à 08h30 ce matin .....
fin de la conversation .
ps : je doute qu'à 08h30 le matin, il y avait quelqu'un de disponible pour prendre des réservations...

J'aime pas pleurer pour donner mes sous, j'éviterai à l'avenir ce genre d'établissements ( y'en a d'autres du même acabit ). Y'en a marre de ces restaurants où il faut être intronisé pour avoir une table, où il faut quémander, supplier, pleurer, implorer, je dis stop y'a plus rien à voir . Bravo à tous les autres qui vous prennent gentiment vos réservations, qui vous accueillent avec convivialité et gentillesse et qui ne vous font pas la gueule quand vous arrivez, ceux-là je les aime !!!

samedi 12 mars 2011

(Bientôt) Prosper à découvrir par Alain Kritchmar

J'aime les bistros, leur ambiance un peu surannée, leur décor à la Marcel Carné du style tord boyaux, les chaises en bois , les nappes à carreaux. Le bistro c'est le côté refuge, le côté pépère où l'on se sent protégé, caliné. On discute d'une table à l'autre, on se connaît pas mais c'est pas grave. A la fin du repas on se dit salut à la prochaine, on se reverra jamais ou peut-être par hasard un jour dans un autre bistro, on a passé un bon moment on a rigolé, échangé des lieux communs et parlé que de bouffe : tu connais celui-là ? et celui-là tu l'as déjà fait ? faut pas le rater . Vers 15 heures on ressort l'oeil humide, le coeur léger,  une douce torpeur, la tête un peu embuée, c'était réconfortant on était bien.....
Alors je voudrai vous parler d'un bistro que j'adore, vous le connaissez certainement, c'est la Régalade rue Jean Moulin et son petit frère rue Saint Honoré,  mais je vous avoue avoir un faible pour la rue Jean Moulin.    Bruno Doucet ( passé chez Gagnaire et Apicius entre autre ) a repris il y a quelques années le restaurant d'Yves Camdeborde qui marchait déjà très fort. Pari risqué, pari réussit. Je vais même vous faire un aveu, j'aime encore mieux maintenant.
C'est généreux, c'est bon, c'est raisonnable et le service super sympa. Un menu carte à 32€ ( entrée, plat, dessert) et si vous ne prenez pas les suggestions du jour à l'ardoise  ( mais vous pouvez craquer ) ça ne vous coûtera que 32€ ( hors boisson bien entendu ) . De toute façon la carte propose assez de choix pour faire plusieurs visites. J'allais oublier, dès que vous êtes assis, un verre de blanc arrive sur votre table avec une émouvante et imposante terrine maison et un  pot de cornichons accompagnés d'un super pain de campagne, attention gardez de la place, ne vous jetez pas dessus, la suite ça dégomme !!!! Petits vins de propriétaires  à partir de 19€ ( excellents ) et de belles choses si vous mettez un peu plus.


Oeufs brouillés aux truffes , baguette de campagne grillée


Joue de boeuf, cuisson 8 heures à basse température, légumes de saison

Soufflé au Grand Marnier ( mais le riz au lait vanillé ''Grand-mère'', vaut le détour, c'est le meilleur de Paris)
ps: en partant j'ai cru apercevoir Alphonse Boudard et Michel Audiard attablés au fond de la salle à côté de Jean Gabin en train d'essayer de convaincre Louis de Funes de manger un choux farci avec de la crème fraîche, mais j'ai du certainement rêver..... vapeurs éthyliques sans doute......

La Régalade, 49 av. Jean Moulin, 75014 Paris
tél: 01 45 45 68 58
Fermé lundi midi, samedi et dimanche

La Régalade, 123 rue Saint Honoré, 75001 Paris
tél: 01 42 21 92 40
Fermé samedi et dimanche
( il est recommandé de réserver, pour le soir comptez une semaine à dix jours )
(pour les Montagné, il est prévu un chapitre à la rentrée rue Jean Moulin)


et aussi à découvrir...........

Potel et Chabot, créateur de tendance, après Escoffier Jean-Pierre Biffi innove avec Carême

Jean-Pierre Biffi, 55 ans est né d'une famille italienne dans le Gers. Très tôt les femmes de la maison, notamment sa grand-mère, cuisinière hors pair, lui inculque le goût de la cuisine et des bonnes choses. André Daguin lui fait découvrir en 1970 les merveilles du foie gras, difficile de trouver meilleur maître en la matière.
A partir de 1975 il sera commis dans divers établissements de Macon à Marseille, puis "monte" à Paris pour travailler avec Georges Dury au café de la Paix et ensuite au Bristol et au Crillon avec Jean-Paul Bonin où il officiera durant sept années comme chef adjoint des cuisines. C'est à cette époque qu'il remporte le Trophée National de Cuisine.
Ce Maître Cuisinier de France dirige depuis vingt ans les cuisines du premier traiteur de France, Potel et Chabot, un exercice de haute voltige, une remise en question quotidienne qui exige un caractère bien trempé.
Ce Vatel des temps modernes a compris que l'avenir passait par une progression de la qualité des prestations. Aujourd'hui, ce chef traiteur privilégie les méthodes testées et éprouvées, ce qui n'exclut pourtant pas la recherche constante de l' amélioration. Il faut savoir se renouveler en permanence. Tous les six mois, une centaine de nouvelles recettes viennent enrichir un catalogue qui compte près de 1000 références, une manière de rester en phase avec une clientèle dont les goûts évoluent.
Potel et Chabot c'est un staff de 400 personnes dont 100 cuisiniers et 50 pâtissiers capables de réaliser 5000 repas dans une journée pour une prestation ( Garden-party à l' Elysée, salon de l'Aéronautique au Bourget, Internationaux de France à Roland Garos etc...). Jean-Pierre Biffi collabore avec de grands chefs étoilés tels que Paul Bocuse, Guy Savoy, Pierre Gagnaire, Alain Dutournier, Michel Guérard, Jean-François Piège, Pierre et Michel Troigros.... c'est un grand professionnel de l'événementiel et de la restauration.

Jean-Pierre Biffi ( au premier plan ) avec l'un de ses chefs


Plateau repas Potel et Chabot

Déclinaison sur base de homard, fleurs et légumes

Dernière mise au point sur une nouvelle création, oeuf mollet- blanc en neige

Le sucre par Jean-Pierre Biffi

Lustre module de présentation

Potel et Chabot
3 rue de Chaillot, 75116 Paris
tél : 01 53 23 15 15
      01 53 23 75 82
contact-site@potelchabot.fr


vendredi 4 mars 2011

Prosper à découvrir par Alain Kritchmar

Question : pourquoi le guide rouge boude Antoine Herrah ? un macaron accordé en 2002 au premier Chamarré boulevard de la Tour Maubourg et depuis la reprise de Beauvilliers en 2008 sur la butte Montmartre, plus rien. Pourtant la cuisine de ce colosse d'un mètre quatre vingt douze, 45 ans, originaire de l'Île Maurice n'a jamais été aussi affinée , inventive. Au fil du temps elle s'est révélée, épanouie .
Après avoir travaillé chez Alain Passard en 1996, il ouvre avec Jérôme Boderau en 2002 , son premier restaurant dans le septième  arrondissement et couronné immédiatement par le Michelin . Ce fan de Joël Robuchon et de Ferran Adria reprend en 2008 le Moulin de la Galette, la fameuse institution de la butte, et dans la foulée le mythique restaurant Beauvilliers rue Lamarck qui était à vendre. Sa cuisine Française aux influences de l' Océan Indien, mélange exotisme et tradition. Ses créations sont inventives, inattendues, les produits utilisés, parfaits.
J'ai craqué pour l' assiette marine, la viennoise de cabillaud et versé une larme sur le savarin punché au rhum arrangé et glace au riz au lait Basmati.
Alors moi je lui accorde des macarons, des toques ( qu'il a déjà ) et un Prosper d' honneur , bravo Monsieur Antoine, continuez comme cela , et si certain vous boude nous on vous aime.



Assiette marine, praire raffraichie, carpaccio de Saint Jacques et poutarde, crevette bleue au citron caviar

Viennoise de cabillaud, carotte des sables, cresson alenois



Savarin punché au rhum arrangé, glace au riz au lait Basmati


J'ai aimé également la langoustine de Guilvinec en 3 saveurs, tartare, rôtie en carapace, raviole des pattes aux kalamansi, et la noix de Saint Jacques et calamar grillé, raviole de potiron au combava et mousseline de rave.
Le Chamarré Montmartre , 52 rue Lamarck, 75018 Paris
tél : 01 42 55 02 42
ouvert 7 jours /7 de 12h00 à 23h30
carte de 65 à 78 euros
3 menus : Saveur des îles , un voyage sur le métissage culinaire , 49€
                Dégustation , 70€
                Saint Guénolé, 95€     
et aussi Le Moulin de la Galette, 83 rue Lepic, 75018 Paris
tél : 01 46 06 84 77
Bistro Parisien  au coeur de Montmartre, ouvert 7 jours/7 de 12h00 à 23h30 en continu
Menus à partir de 17€

à découvrir, l'artisan de la semaine ......



Que pourrions nous reprocher aujourd'hui à certain pâtissier ? céder à une certaine mode, hypersaturer les saveurs, trop sucré, trop chocolat, trop .... trop quoi au fait ? trop de trop !!
Gérard Mulot, c'est tout le contraire, dans chacune de ses créations on retrouve l'authenticité, la genèse des saveurs, le vrai ... Je me suis retrouvé en franchissant la porte comme un gosse dans un magasin de jouets , envie de  tout acheter, de tout voir, de tout goûter, ça sent le beurre, le feuilletage, le bon . J'étais Ali Baba ( sans jeu de mot ) dans la caverne aux trésors. Les pâtisseries de Gérard Mulot sont toutes en finesses, en subtilités. Alors pourquoi résister, il faut se laisser aller, se laisser faire, plonger doucement dans ces béatitudes de douceurs salées et sucrées, ronronner et frissonner de plaisir .
Gérard Mulot c'est aussi un service traiteur, cocktails, plats cuisinés et déjeuner sur le pouce le midi

De gauche à droite, le Troubadour, le Macaron, le Grifouille, le Coeur Frivole et le Millefeuille aux nougats

Amaryllis, deux fonds de macarons parsemés de fruits secs, crème douceur à la vanille garnie de framboises fraîches.
Grifouille, biscuit pistache, crémeux litchis, framboises fraîches, macaron
Millefeuille aux nougats, feuilleté caramélisé parsemé d'éclats de nougat, crème légère au nougat et éclats de nougat


Gérard Mulot, 76 rue de Seine, 75006 Paris
tél : 01 43 26 85 77
Tous les jours de 06h45 à 20h00 ( fermeture mercredi)
et 93 rue de la Glacière , 75013 Paris
tél : 01 45 81 39 09
Tous les jours de 10h à 19h30 ( fermeture le lundi )


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