Soupe Paysanne <<VGE>>
On casse la croûte
Ce 25 février 1975, Paul Bocuse déjeune avec ses copains au Palais de L'Elysée, sa réplique au Président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, restera dans l'histoire. Les serveurs viennent de déposer devant les convives (entre autre Jean et Pierre Troisgros, Alain Chapel, Michel Guérard, Louis Outhier, Roger Vergé, Charles Barrier et Paul et Jean-Pierre Haeberlin ) le premier plat : une soupière en porcelaine surmontée d'un <<chapeau>> en pâte feuilletée. C'est une "première" et le Président interroge le récipiendaire de la Légion d'Honneur qu'il vient de lui remettre un peu plus tôt :
<<Et maintenant que fait-on ?>> dit le Président, Paul Bocuse se tourne vers lui : <<Maintenant Président, on casse la croûte>>.
Une légende culinaire est en marche et aujourd'hui encore, près de quarante ans après sa création, la <<soupe aux truffes VGE>> figure parmi les classiques les plus prisés par les clients de l' Auberge de Collonges où Paul Bocuse affiche ses <<trois étoiles>> au Guide Michelin depuis 1965.
Une invention cette soupe paysanne avec truffes noires, paleron de boeuf et foie gras ? Paul Bocuse ne la revendique pas.
<<En matière de cuisine, on n'invente jamais rien, on adapte tout au plus>> dit modestement le Chef, qui énonce aussi que << quand quelque chose me plaît, je ne copie jamais, je fais pareil>>.
Au cas particulier, le recette naît sous deux influences : celle de son ami Paul Haeberlin qui à l'occasion d'une chasse en Alsace lui sert, en s'inspirant du chicken pie anglais, une truffe recouverte d'un léger feuilletage et celle des paysans ardéchois fournisseurs en truffes de Bocuse à laquelle on ne manque jamais de rajouter, au moment du service, une râpée de truffes.
Deux idées joliment mariées, un plat emblématique de la cuisine française vient de naître sous les ors de la République.
Une invention cette soupe paysanne avec truffes noires, paleron de boeuf et foie gras ? Paul Bocuse ne la revendique pas.
<<En matière de cuisine, on n'invente jamais rien, on adapte tout au plus>> dit modestement le Chef, qui énonce aussi que << quand quelque chose me plaît, je ne copie jamais, je fais pareil>>.
Au cas particulier, le recette naît sous deux influences : celle de son ami Paul Haeberlin qui à l'occasion d'une chasse en Alsace lui sert, en s'inspirant du chicken pie anglais, une truffe recouverte d'un léger feuilletage et celle des paysans ardéchois fournisseurs en truffes de Bocuse à laquelle on ne manque jamais de rajouter, au moment du service, une râpée de truffes.
Deux idées joliment mariées, un plat emblématique de la cuisine française vient de naître sous les ors de la République.
Suprême de volaille fermière de Bourgogne au Savagnin, fricassée de champignons et asperges vertes
Saint Marcellin affiné par Christian Janier
Poire Comice <<Melba>>, vanille Bourbon et nectar de framboises, effilées d'amandes torréfiées
Melba, Sélima Al Khalaf, cantatrices gourmandes
Melba, Sélima Al Khalaf, cantatrices gourmandes
Sélima Al Khalaf, mezzo-soprano, d'origine Irako-Allemande, est née à Düsseldorf. Elle suit en Allemagne des cours de mime, de danse, de théâtre et de chant, avant de s'orienter vert l'Art Lyrique. Elle choisit de venir à Paris pour se perfectionner : elle étudie au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Sa voix envoûtante lui permet d'aborder une large palette de répertoires de l' Opéra de Quat'Sous de Kurt Weill, aux Lieds de Schubert, au romantisme de Brahms et surtout aux grands airs de Puccini.
<<Bouleversante chanteuse, Sélima Al Khalaf a la voix tout à fait extraordinaire, sombre, profonde, veloutée et d'une étendue étonnante>> - Le Monde
Texte Jean-François Mesplède
Photos Alain Kritchmar
l'un de mes premiers souvenirs gastronomiques et inoubliables de la soupe VGE un grand moment de dégustation chez monsieur Paul
RépondreSupprimernanou
Bocuse n'est plus ce qu'il était , peut-être icône de la gastronomie française mais très certainement plus au niveau des trois étoiles au guide michelin, mes derniers repas ont été très décevants il y a mieux à faire dans la région lyonnaise
RépondreSupprimerCharles
charles,
RépondreSupprimerPaul Bocuse reste Paul Bocuse, nous savons très bien que cela fait un bail qu'il ne cuisine plus, il engage de très bons chefs et perpétue sa cuisine , il n'y a peut-être plus la magie mais Bocune reste un grand bonhomme qui a fait beaucoup pour la gastronomie française
Daniel
Daniel,
RépondreSupprimerOK mais pourquoi sanctionner d'autres grands cuisiniers et pas celui-ci il y a une injustice flagrante au sein du Guide Michelin
Charles
Charles
RépondreSupprimerPersonne n'a fait plus que lui pour la gastronomie à part quelques grands chefs comme Fernand Point, Michel Guérard ou Joël Robuchon et j'en oublie certainement d'autres illustres , on garde ses grands hommes
Daniel
Entièrement d'accord avec Daniel ! Philippe
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