Maison de qualité

Maison de qualité
On ne fait du bon qu'avec du très bon ( Prosper Montagné )

jeudi 28 février 2013

Prosper à découvrir par Alain Kritchmar, Chez Olivier au Japon

Il a commencé en cuisine à l'âge de 16 ans, natif de la région bordelaise, à 19 ans il gagne la capitale et se fait engager chez Drouant, puis à l' Hôtel Meurice et à la Tour D'Argent. Olivier Oddos arrive au Japon en 2000 en tant que Chef enseignant de l' Ecole Cordon-Bleu à Daikanyama. Il deviendra par la suite le Directeur Technique Cuisine pour le Cordon-Bleu, Japon.
En 2009, il ouvre son restaurant dans le quartier chic d'Ichigaya. Vingt huit couverts, trois personnes en cuisine et trois en salle, sa seule règle, des produits d'exception !
La cuisine d'Olivier est une mixité de la culture française et japonaise, utilisant aussi bien nos produits importés directement par lui et les produits qu'il trouve sur place. Entre tradition et modernité, c'est une belle cuisine créative pleine d'énergie et audacieuse qui n'hésite pas à faire quelques incursions dans le moléculaire, preuve qu'il a assimilé totalement les leçons de ses maîtres.
Certains "Montagné" aurons le plaisir de goûter à son talent vers la fin de l'année, un magnifique voyage va être organisé au départ de Paris vers Bangkok via Tokyo et Shanghaï, je ne manquerai pas de vous en parler le moment venu.
Crédit photos O. Oddos


Foie gras confit en bouillon de champignons; truffe d'automne

Uni et homard en gelée

Dos de bar cuit à la vapeur, rissoto à l'encre de seiche, émulsion roquette/gingembre

Poulet de Bresse, riz sauvage

Saint-Jacques aux champignons

Dôme chocolat noir, coeur coulant, griotte

Soleil noir aux 2 chocolats, crème noisette

Olivier Oddos





Chez Olivier
4-1-10 Kudan Minami, Chiyoda-Ku
Tokyo 102-0074
Tél : 03-6268-9993





Prosper à découvrir par Alain Kritchmar, Ma Bourgogne


Son nom : Aimé Cougoureux, sa ville natale : Rodez, sa passion : le bon vin, l'emplacement : l'une des plus jolies place de Paris, La Place des Vosges, ses spécialités : le meilleur steak tartare de la capital, des tripoux comme là-bas et des viandes à se réconcilier avec les végétariens ! Aimé <<aime>> le vin et il nous le fait savoir. Crus du Beaujolais, Côte du Rhône, sans oublier les beaux flacons bourguignon et quelques Bordeaux qu'il nous fait découvrir lorsqu'on lui rend visite.
Après le service du soir, vers 2 heures du matin, il part à Rungis avec sa camionnette, fait ses achats, rentre faire dodo et à 11 heures tapantes, il est de nouveau sur l'ouvrage. Aimé Cougoureux c'est un personnage comme j'aime à en rencontrer. Sympathique, rigolard, le verbe haut et la générosité faite homme. Attention, il sera attentif à votre plat, il s'inquiétera de ce qui se passe dans votre assiette, voir à engueuler son chef à l'occasion si vous n'êtes pas satisfait. On fera passer les agapes avec un vieux marc de Bourgogne, on fera le tour de la place 3/4 fois pour éliminer avant de repartir et on reviendra bien vite goûter aux escargots, à l'andouillette, aux frites maison et profiter de l'ambiance copain du restaurant.

Aimé Cougoureux

<<The>> Côte de veau !

C'est pas beau ça ?

Crème Catalane aux fruits rouges

Pouilly-Fuissé 2005 de chez Robert-Denogent








Ma Bourgogne
19 place des Vosges, 75004 Paris
 Tél : 01 42 78 44 64
Fax : 01 42 78 19 37











mercredi 27 février 2013

Prosper à découvrir par Alain Kritchmar, Le Chou du Bistrot


A quoi ça tient un bon moment ? Quelques copains, un bon bistrot et un chou farci ! C'est ce que nous a concocté Cédrick Lefèvre au Bistrot des Gastronomes lundi dernier. Le chou farci c'est comme le lièvre à la royale, chacun à sa recette. Lui, c'était une farce à base de porc, de veau, de boeuf et de foie gras. Sublimissime assemblage goûteux, le chou "al dente" comme j'aime, braisé à souhait et petits légumes mijotés accompagnant le plat. Un excellent syrah pour étancher notre soif et le tour était joué, on était heureux d'être ensemble, on s'est quitté en se promettant de remettre ça, il y a un petit (ou gros ne soyons pas modestes...) coq au vin qui nous attend en cuisine quelque part !





Le Bistrot des Gastronomes
10 rue du Cardinal Lemoine, 75005 Paris
Tél : 01 43 54 62 40




mardi 26 février 2013

Prosper à découvrir par Jean-François Mesplède, Anne Majourel


A quoi tient un destin ? Pour Anne et Jean-Luc Majourel, à une simple lettre indiquant une mutation professionnelle. Elle est professeur de gymnastique et lui journaliste. Lorsqu'elle apprend sa mutation à Dunkerque, ils refusent de quitter leur Sud natal et font le choix d'une autre vie !
Hasard : au printemps 1984 lors d'une balade, ils découvrent un restaurant dans un beau mas des Cévennes. Ils s'en portent acquéreurs et un tirage au sort détermine qui fera quoi. Lui la salle et la cave, elle la cuisine en s'inspirant de l'exemple de ses mère et grand-mère parfaits cordons-bleus. << La cuisine des femmes est plus sincère, moins calculée. Plus instinctive et plus spontanée que celles des hommes>> dit-elle. Avant d'ajouter que <<le regard de mon mari Jean-Luc sur la jeune fille écorchée que j'étais et dont il fait éclore le talent et épaulé le combat>> a été précieux pour cette fille de vigneron << cuisinier amateur, rigoureux et intrépide>>.
Avide d'apprendre et de progresser, elle s'offre quelques stages chez, entre autre, Patrick Pagès à Chantoiseau, André Daguin à Auch, Claude Giraud à Narbonne, Jacques Chibois à Grasse et Alain Desvilles à Lyon. Jouant la carte du terroir et privilégiant les légumes bio qui poussent dans le jardin familial, elle personnalise sa cuisine. << Là où certains spoument (sic) ou gélifient à tour de menu, quelques courgettes, oignons, poivrons sautés à l'huile d'olive accompagnés de pistou suffisent à se mettre en bouche. Elle est simplement vivante, vibrante de sincérité. Et c'est bien la grâce de ces maisons, cette formidable capacité de transmuter en beau ce qui, d'ordinaire, semblerait si banal>> lit-on dans le Carnet de route Omnivore, Le Guide Michelin ne s'y trompe pas en lui accordant une étoile, en mars 2005.
En août 2009, faute d'obtenir l'autorisation de construire quelques chambres supplémentaires, elle annonce son intention de tourner la page. Le Ranquet est vendu à Gwen Chazal et Christian Gayet qui laissent les fourneaux à Olivier Gulizzi qui <<secondait>> Anne depuis plusieurs années.
De son parcours, la cuisinière retiendra, entre autres évènements, une double rencontre avec Alain Ducasse venu un jour déguster sa cuisine. << Son attention, ses encouragements, son soutien à la cuisine des femmes, sa personnalité et son talent sont pour moi un exemple et m'ont permis de trouver du courage dans les moments de doute.>>
Crédit Photos Jean-François Mesplède, Le Ranquet


Anne Majourel



Noix de Saint-Jacques rôties, crème de courge Doubeurre, châtaignes des Cévennes et Cappuccino de cèpes


Le croustillant de langoustine en Kadaïf, brandade légère, artichauts à la barigoule, tomates confites, vinaigrette à l'huile vierge de pistache


Médaillon de lotte panée aux noisettes, coques de l'Océan et jeunes poireaux fondants, jus de crustacés à l'huile de noisette

Le filet de canette des Landes en cuisson douce, méli-mélo de fruits et légumes d' automne, jus de volaille au Genièvre

L'entremet à la pomme, génoise et mousse à la cannelle caramélisée, biscuit Joconde aux éclats d'amande


Le Ranquet ****
Chef Paul Gay-Para
Route Saint Hyppolite du Fort, 30140 Tornac ( Anduze, Gard)
Tél : 04 66 77 51 63





samedi 23 février 2013

Prosper à découvrir par Alain Kritchmar, Un dîner de rêve...

A l'occasion des intronisations de Christian Vabret (MOF- Fondateur de la Coupe Mondiale de la Boulangerie ) et de Christophe Marguin ( Président des Toques Blanches du Monde ) à la République de Montmartre, Gabriel Biscay ( Ex Chef du Ritz, du Royal Monceau, actuellement consultant à La Mamounia de Marrakech ) et Christophe Roux ( Chef du café de la Paix ) ont concocté un dîner à quatre mains, dîner de rêve :

Cochonnailles du Cantal
****
Soupe de homard aux haricots tarbais, pétale de chorizo et jambon ibérique ( Beaujolais Village 2011, Lucien Lardy
****
Grives cuisinées comme au Pays-Basque ( Morgon Javernières 2010 , Claude-Emmanuel Desvignes )
****
Palombe rôtie sur croûton de duxelle de cèpes ( Brouilly Cuvée des Fous 2009, Jean-Claude Lapalu )
****
Pièce de boeuf de Salers, pommes Maxim aux girolles ( Fleuri 2009, Cédric Chignard )
****
Cantal et Salers 
****
Sorbet à la Gentiane Couderc (Crémant de Bourgogne Extra-brut, Pierre-Marie Chermette )

Christophe Raoux, Gabriel Biscay, Patrick Fracheboud et André Fournet

 Jean-Luc Petitrenaud en compagnie de la confrérie de la République de Montmartre au restaurant La Bonne Franquette ( Patrick Fracheboud )





La Bonne Franquette
2 rue des Saules, 75019 Paris
Tél : 01 42 52 02 42 
www.labonnefranquette.com
paris@labonnefranquette.com











jeudi 21 février 2013

Prosper à découvrir par Alain Kritchmar, La Librairie Gourmande

Elle s'appelle Déborah Dupont, elle n'a pas de soeur jumelle avec (D) , sa librairie est située rue Montmartre dans le 2ème arr. à Paris. Environ 20.000 livres référencés traitant de cuisine, d'oenologie,de la vie des chefs, etc.., ouvrages récents ou anciens et si parmi les 20.000 bouquins celui que vous cherchez ne s'y trouve pas, Déborah se fera un malin plaisir de vous le dégoter.
Elle connaît tous les chefs et les chef la connaissent, de Jean-François Piège à Thierry Marx, de Pascal Barbot à Pierre Hermé et bien d'autres, vous aurez peut-être le plaisir de les croiser dans sa librairie, ils y viennent régulièrement faire un tour.
Accueil charmant de Déborah et de son équipe principalement féminine, n'hésitez pas à parler gastronomie avec elles, elles adorent ça !



Déborah Dupont



La Librairie Gourmande
9 rue Montmartre, 75002 Paris
Tél : 01 43 54 37 27
www.librairiegourmande.fr

mardi 19 février 2013

Prosper à découvrir par Jean-François Mesplède, Arnaud Donckele, nouveau trois étoiles Michelin

Ce Normand, fils de charcutier, découvre très vite les vertus des produits de la ferme chez ses grands-parents d'origine flamande. Dans son laboratoire de Mantes-la-Jolie, son père lui confie l'épluchage des légumes et la plonge tout en lui révèlant les subtilités présidant à la réussite d'une terrine de gibier.
Son père qui justement amène sa progéniture à la découverte des maisons étoilées et qui puise son inspiration dans La cuisine gourmande, le livre de Michel Guérard, que le fils rêve de rencontrer un jour.
Faute d'entrer à l' École Hôtelière, il passe son CAP et son BEP en alternance, découvre l'univers de Goumard Prunier et met un jour le cap sur Eugénie-les-Bains. La rencontre ! Quand Michel Guérard casse son contrat de stage pour lui proposer un poste de commis de cuisine, il est aux anges. Il reste trois ans dans les Landes. Pris en main par Olivier Brulard, il évolue dans les postes...
Il poursuit sa quête du bon et du vrai, passe trois ans dans le Groupe Ducasse au Louis XV à Monaco puis au Plaza Athénée à Paris, parfait sa formation auprès de Jean-Louis Nomicos chez Laserre.
En 2004, Olivier Brulard- qui prend en charge la cuisine de La Réserve à Beaulieu - lui propose de lui succéder à La Résidence de la Pinède à Saint-Tropez : il saisit sa chance. Bien lui en prend puisque l'étoile est déjà en place, il en ajoute une deuxième en mars 2010.
En 2013, à quelques semaines de son trente sixième anniversaire, tout bascule : une indiscrétion lui apprend qu'il a décroché le Graal, la troisième étoile au guide le plus prisé de France !
Quelques heures plus tard, Michael Ellis, Directeur International des Guides Michelin, lui confirme sa bonne fortune. << Sur le coup et par rapport à ce qui s'était passé, j'ai fait preuve de beaucoup de retenue. J'étais avec mes deux enfants et ce fut une très grosse charge d'émotion. Ça fait drôle bien sûr et à ce moment, j'ai pensé à tous ceux qui m'avaient guidé : sans eux, je ne connaîtrais pas les notes de solfège (sic). Bien sûr c'est du travail mais je suis un privilégié et j'ai la chance d'avoir eu la confiance de la famille Delion>> dit-il.
Jean-Louis Nomicos qui fut son chez chez Lasserre témoigne du talent de son "poulain".
<<C'est un garçon très sensible et passionné pour la cuisine. Un travailleur acharné et, plus qu'un collaborateur, un ami>>.

Arnaud Donckele en compagnie de Mme et Mr Delion


Résidence de la Pinède*****
Restaurant La Vague D'or***
Arnaud Donckele
Plage de la Bouillabaisse, 63990 Saint-Tropez
Tél : + 33 (0) 4 94 55 91 00












Prosper à découvrir par Alain kritchmar, Le Label Ile de France


<<Des produits d'ici, cuisinés ici>> c'est le nouveau label pour manger local au restaurant à Paris et en Île-de-France.
Dès aujourd'hui les 50 premiers restaurateurs sélectionnés par le Cervia, en collaboration avec le Club Prosper Montagné, pourront bénéficier de ce nouveau label. Celui-ci identifie les restaurateurs qui cuisinent des produits frais, de saison et originaires d'Ile-de-France. Les Parisiens et les Franciliens disposent d'un nouveau repère pour consommer local.
Sa charte engage les restaurateurs à élaborer leurs plats avec des produits frais, de saison et originaires d'une grande région agricole. Du bistrot à la grande table, les établissements labellisés, ne manquent pas de choix pour s'approvisionner localement. A titre d'exemple, la marque << Saveurs Paris-Île-de-France>> mobilise 150 professionnels autour de plus de 500 références deux ans après sa création.
Le patrimoine gastronomique francilien est à la fois vaste, raffiné et canaille. Parmi ses monuments : les champignons et le jambon de Paris, les moutardes de Meaux et de Provins, les bries de Melun, Meaux et Montereau ou encore la menthe poivrée de Milly-la-Fôret.
Voici par département les 50 premiers restaurateurs sélectionnés :
Paris (75):
Bioboa, Le Vin qui Danse, Les Noces de Jeanette, L'Estaminet des Enfants Rouges, Le taxi Jaune, Le Café des Musées, Claude Colliot, Le Sergent Recruteur, Itinéraires, Le Vin Sobre, Chez Marcel, L'Epi Dupin, Wadja, Pomze, Braisenville, Le Pantruche, Le Galopin, Le Verre Volé, Playtime, Youpi et Voilà, Le Repaire de Cartouche, Astier, Au Passage, La Pulperia, Pierre Sang in Oberkamfp, Qui Plume la Lune, Tempero, Le Beurre Noisette, Jadis, La Bonne Franquette, Miroir, Que du Bon.
Seine et Marne (77) :
Le Patton, Le Plat d'Etain, La Ferme Auberge de la Recette, Hôtel Sauvage, Au Pavillon Bleu, L'Inédit
Yvelines (78) :
Le Clos Chevreuse, Le Monument Café
Essone (91) :
Aux Armes de France
Haut-de-Seine (92) :
La Machine à Coudes, Livio
Val de Marne (94) :
La Grange de Rungis, Les Magnolias, L'Hédoniste, La Table de Tounet, Du Bruit à la Cave
Val D'Oise (95) :
Aux Petits Oignons, Les Vignes Rouges.

Les 50 prochains restaurateurs entreront bientôt en sélection. Le Club Gastronomique Prosper Montagné sera  heureux de collaborer une nouvelle fois à cette sélection et d'appliquer notre devise : On ne fait du bon, qu'avec du très bon !



















dimanche 17 février 2013

Prosper à découvrir par Jean-François Mesplède, Davy Tissot

Amoureux du sport, il rêve d'en faire son métier et il hésite entre la natation et l'athlétisme. Malheureusement blessé, il doit renoncer. Alors il se lance un autre challenge : devenir Meilleur Ouvrier de France en ébénisterie ou en cuisine, voir Paul Bocuse en majesté avec son col tricolore l'inspire. Il opte pour les marmites et les  casseroles et en juin 1991 franchit la porte du restaurant de Collonges-au-Mont-D'Or : commis dans la brigade dirigée par Roger Jaloux.
 Deux ans plus tard, cap sur le Sud: Chez Bruno à Lorgues puis Les Abricotiers à Argelès-sur-Mer avant le retour dans sa ville natale qu'il ne quittera plus ou presque !
C'est d'abord le restaurant L'Arc-en-Ciel avec Christian Lhern, puis La Rotonde à La Tour-de-Salvagny où il côtoie Jacques Maximin et Philippe Gauvreau et rencontre Ingrid qui deviendra son épouse. En 1997 il est avec Philippe Lechat au Château de Bagnols , puis à l' Auberge des Cimes de Saint-Bonnet-le-Froid, chez Régis Marcon et chez Jean Brouilly à Tarare où il est chef pour la première fois de sa carrière.
En novembre 2002 il revient à La Rotonde où il seconde Philippe Gauvreau. Puis en 2004, peu de temps après son titre de MOF, il se voit proposer le poste de chef à La Villa  Florentine du Groupe Giorgi. Là, il signe <<une cuisine de rencontre et d'échange à l'image de Lyon carrefour entre mer et montagne>> et maintient l'étoile obtenue jadis par Fabrice Bugaud en 1995 et confortée pat Stéphane Gaborieau.

Crédit photos JF. Mesplède, Villa Florentine

Davy Tissot








La Villa Florentine*
Relais & Châteaux
25 Montée Barthélémy, 69005 Lyon
tél: 04 72 56 56 56 
www.villaflorentine.com










samedi 16 février 2013

Le nom du bouquin , les <<gâteaux de mamie>>. Qui n'a pas un entendu  un jour : <<maman,( mamie), je veux faire de la pâtisserie avec toi>>. Chez Marabout dans la série Les recettes d'Amandine, un excellent petit ouvrage  pour redécouvrir et faire vous-même (avec les petits bien entendu), brioches, meringues, sablés, charlottes, clafoutis et j'en passe...C'est ludique, facile, ça va occuper les bambinos les jours de cyclone, ils vont inviter les copains et les copines au goûter et qui sait, peut-être créer des vocations ...?
ps: les papa, papy peuvent aussi s'y coller. 

Crédit photo : Akiko Ida

Gâteaux de mamie
Les recettes d'amandine
Editions Marabout ( 15,90€)




jeudi 14 février 2013

Prosper à découvrir par Jean-François Mesplède, Anne Sophie Pic

Une femme au piano ? Sans doute un juste retour des choses au regard de l'histoire de la famille mais une parfaite autodidacte pour son cas particulier. Lorsqu'elle parle de son métier, Anne-Sophie Pic se refuse à justifier une quelconque vocation. gamine, elle s'amusait parfois de quelques stages en pâtisserie et cela lui suffisait. Lorsque son père Jacques s'inquiétait de son éventuel avenir dans la maison, elle le rabrouait gentiment lui disant qu'elle avait bien le temps d'y penser. En fait, prise dans l'engrenage d'études se passant plutôt bien, elle se laissait tranquillement porter vers les diplômes.
<<Je n'envisageais pas alors de faire ce métier qu'avait choisi mon frère>> admet-elle. Études terminées et stages chez Cartier et Moët & Chandon digérés, elle doit quand même prendre une décision.<< C'était un choix de vie. En allant déjeuner chez les autres, j'avais redécouvert cet esprit de recevoir. Ensuite, c'est une question de maturité : j'avais envie de revenir dans la maison et d'apprendre la cuisine d'où je partais de zéro.>>
Anne-Sophie s'installe donc à Valence. Un peu en cuisine où la collaboration fraternelle n'est pas évidente. Davantage en réception, elle prend le relais de sa mère Suzanne, qui est là depuis des années...après avoir épousé le fils du restaurateur le plus prestigieux de la région.
Lorsqu'elle décide de s'installer au piano en septembre 1996, Anne-Sophie connaît toute l'histoire de la famille. Elle n'ignore en rien l'honneur rendu par son père Jacques à son grand-père André en décrochant la troisième étoile au Guide Michelin en 1973. Elle sait aussi que dans un milieu volontiers misogyne, on ne pardonnera rien à une néophyte. Digne fille d'un père modeste et battant, elle s'accroche, dévore les livres et fait ses gammes. << Gamine, je voyais mon père se plonger dans son Escoffier. Un jour, j'ai retrouvé ce Guide Culinaire que son père André et lui avaient annoté. J'ai aussi retrouvé quelques recettes manuscrites. C'était un peu d'eux qui était alors avec moi>>.
Boulimique, elle s'attache à rattraper le temps perdu et ses progrès fulgurants surprennent son entourage. Sa mère s'émeut. << Quand Jacques entrait en cuisine, il n'y avait ni temps mort, ni geste inutile. Je retrouve tout cela chez Anne qui a le même regard que son père sur les choses.>>
Fidèles du père et sans doute réticents dans un premier temps à l'égard de sa fille, Jean-Noël Chantre et Jean-Marc Perette les deux chefs en place, ont compris qu'elle ne jouait pas à être cuisinière. << Je crois qu'ils ont eu alors plaisir à transmettre des recettes, celle de la sauce du loup au caviar par exemple.>>
Elle prend le temps d'installer ses <<classiques>> à elle. Et situe le déclic à l'automne 1998, lorsque la rupture avec son frère Alain en partance pour l' Isère est définitivement consommée. A cette époque, si la carte commence à porter sa griffe, elle sait qu'elle sera encore en perpétuelle évolution.<< Je m'offre une liberté complète. L'esprit de la maison reste cependant le même et ne déplairait pas à André et à Jacques. J'ai constamment quelque chose à apprendre et chaque jour est une véritable remise en question. C'est d'ailleurs ce qui est passionnant dans ce métier. Ce serait quand même terrible si j'étais à la fin de mes connaissances...>>
Épaulée par son mari David Sinapian, elle peut laisser libre cours dorénavant à son imagination culinaire et le Guide Michelin ne se trompera pas en lui accordant une troisième étoile en mars 2007. Deux ans plus tard, elle décroche encore deux étoiles pour le restaurant de l' Hôtel Beau Rivage à Lausanne dont elle signe la carte et où elle a placé une équipe. Au 20 de la Rue du Louvre dans le premier arrondissement de Paris, Anne Sophie Pic a également ouvert depuis un an un restaurant baptisé << La Dame de Pic>>.
Les pires détracteurs d'hier ne peuvent aujourd'hui nier le chemin accompli en quelques années par l'arrière petite-fille de Sophie. Cette aïeule qu'elle n'a pas connue mais qui au siècle dernier dans un petit hameau de l' Ardèche, avait démarré une si belle histoire de famille.
Au nom du père d'Anne Sophie Pic avec Jean-François Mesplède ( Glénat 2004 )


Anne Sophie Pic

Jacques Pic

3 générations
 
 André Pic et son épouse

Jacques Pic

André Pic et sa brigade

André Pic et son fils Jacques

Anne Sophie




Maison Pic
Restaurant*** Hôtel*****
285 avenue Victor Hugo, 26000 Valence/Drôme
Tél : + 33 4 75 44 15 32
Fax: + 33 4 75 40 96 03





mercredi 13 février 2013

Prosper à découvrir par Alain Kritchmar, Le concours suite...et fin


Soirée à L'Hôtel Meurice, clôturant le Concours Gastronomique


Nicolas Aujoux, lauréat du 63ème Concours Gastronomique Prosper Montagné, entouré de Madame Sylvia Pinel, Ministre de l' Artisanat, du Commerce et du Tourisme,  Marc Haeberlin, Président du Jury, Monsieur Jean-Claude Perez, Député Maire de Carcasonne, André Fournet, Président International du Club Prosper Montagné, Francis Durnerin représentant la Ste Marnier Lapostolle, Stanislas Thiennot, Directeur Général des Champagnes Thiennot, Jérôme Schilling, second au concours et Satoru Asahina, troisième.

Marc Haeberlin, Jean-Claude Perez, Sylvia Pinel, André Fournet



 200 invités avaient été conviés à l'Hôtel Meurice pour le dîner de gala

 Emile Jung et Madame

André Fournet, Madame le Ministre Sylvia Pinel et Christian Berthe, Président de l'UNCGFL

Christophe Moisan, Christophe Hatton et Denis Rippa

 Didier Avril , Chef du Cercle de L'Union Interalliée












Archives du blog