Comment parler de <<la chose>> sans être vulgaire mais avec des mots employés tous les jours et qui désignent tout ce qui se rapporte au sexe. Il faut appeler "un chat-un chat" et c'est ce que Jean-Claude Carrière, l'auteur, nous a intelligemment écrit dans cet échange épistolaire entre une jeune comédienne qui pour gagner sa vie fait du doublage de films pornographiques et un vieux monsieur érudit et à la retraite, afin de se plaindre de la pauvreté du vocabulaire qu'on lui impose dans les films qu'elle double.
Ils vont s'écrire, enrichir leur vocabulaire, raconter le sexe ( féminin et masculin ) et parler de "l'acte" avec des mots d'hier et d'aujourd'hui. C'est un Kama Sutra drôle et cru qui n'est à aucun moment vulgaire, et même si certaines oreilles ont pu être choquées, c'est si joliment dit avec la belle voix grave de Jean-Pierre Marielle et le charme fou, tout en douceur d'Agathe Natanson, que ceux-ci nous ont fait passer un moment délicieusement coquin.
Petite anecdote : comme vous pourrez le voir sur les photos prises ci-dessous, les comédiens jettent leurs pages au fur et à mesure sur le sol après la lecture de celles-ci, hors malencontreusement Jean-Pierre Marielle a mélangé à un moment ses feuillets et de ce fait a perdu le fil de la pièce. En grand comédien qu'il est, sans affolement et avec son assurance coutumière, il a avoué au public être "totalement paumé". Son épouse, Agathe Natanson est venu à son secours et très sincèrement s'il n'avait pas avoué après le spectacle, l'incident, beaucoup de spectateurs présents auraient pensé que "l'incident" était voulu et qu'il était une partie intégrante de la pièce.
Agathe Natanson et Jean-Pierre Marielle
Jean-Yves Leuranguer
Pour ce Breton de Paimpol, fils d'un cuisinier de la marine marchande, son choix de carrière s'est imposé immédiatement comme une évidence. Il découvre le métier sur l'Ile de Bréhat, poursuit ses expériences à l'école et dans des restaurants de sa région mais aussi en Haute Savoie où le Chef Georges Moisset lui apportera beaucoup dans l'approche des concours. Meilleur Ouvrier de France en 1996, il sait ce qu'il doit à son <<formateur>> dans ce succès. Il est alors au Martinez à Cannes qu'il ne quittera que pour Paris et le Fouquet's où il arrive en 2002, lui redonnant une étoile au Guide Michelin dix ans plus tard.
Au Diane, le restaurant gastronomique du Fouquet's, Jean-Yves Leuranguer et Claude Ducrozet, Chef Pâtissier, expriment leur talent à travers une cuisine déclinant les plus grands classiques français avec une authentique créativité personnelle. Cela justifiera amplement le choix du Guide de leur accorder une distinction, pourtant s'il admet volontiers que "l'étoile a changé sa vie" il reconnaît que son admission au sein des Compagnons des Devoirs Unis reste à ce jour sa plus grande émotion.
Sa rencontre avec Jean-Marie Gautier, aujourd'hui à l'Hôtel du Palais à Biarritz, bouleversera sa vie professionnelle lui apportant les <<valeurs fondamentales>> de son travail.
Foie gras de canard au naturel (de la maison Masse ), Fond d'artichaut en vinaigrette de truffes à la façon d'Eugénie Brazier
Sabayon au chocolat Valrhona, Grand cru des Caraïbes par Gilles Marchal
Dites moi ma Mère...
Des fonds d'artichaut et du foie gras ! Simple, presque banal mais tellement délicieux en mariage. Un plat << trois étoiles>> signé Eugénie Brazier., incontournable Mère Cuisinière de France. Enfant de paysans pauvres de l'Ain, "fille mère" exilée à Lyon au début de la Grande Guerre, bonne à tout faire chez des bourgeois lyonnais, Eugénie Brazier deviendra la cuisinière la plus célèbre du monde.
Les fonds d'artichaut de Brazier? Pour être plus juste, il faut en attribuer la paternité à Françoise Fayolle alias La Mère Filloux qui au début du XXème siècle régala nombre de gourmets à Lyon dont le célèbre Aga Khan. C'est chez elle, dans sa "petite boite intime et propre" (dixit Curnonsky, Prince des Gastronomes) de la rue Duquesne, à proximité du Parc de la Tête d'Or et de l'ancien hippodrome du Grand Champ, que l'on venait festoyer. C'est là qu'Eugénie Brazier fit ses humanités culinaires avant d'ouvrir en 1921 son propre restaurant dans la Presqu'île Lyonnaise, au 12 rue Royale. Cette adresse aussi célèbre que le 10 Downing Street à Londres, le Guide Michelin la notera à trois étoiles dans sa première promotion en 1923. Elle conservera cette note jusqu'en 1968.
Ce plat emblématique figurera également à la carte du restaurant où Eugénie Brazier s'installera plus tard au Col de la Luère à une quinzaine de kilomètres de Lyon. C'est son fils Gaston puis Jacotte sa petite-fille qui assureront par la suite l'héritage à Lyon. Aujourd'hui encore, alors que Mathieu Viannay, MOF a repris la maison notée deux étoiles au Guide Rouge, on y retrouve une version <<revue et actualisée>> de ce plat incontournable de la grande cuisine française et qui figure toujours à la carte du restaurant.
Texte, Jean-François Mesplède, Alain Kritchmar
Photos, Alain Kritchmar
Les fonds d'artichaut de Brazier? Pour être plus juste, il faut en attribuer la paternité à Françoise Fayolle alias La Mère Filloux qui au début du XXème siècle régala nombre de gourmets à Lyon dont le célèbre Aga Khan. C'est chez elle, dans sa "petite boite intime et propre" (dixit Curnonsky, Prince des Gastronomes) de la rue Duquesne, à proximité du Parc de la Tête d'Or et de l'ancien hippodrome du Grand Champ, que l'on venait festoyer. C'est là qu'Eugénie Brazier fit ses humanités culinaires avant d'ouvrir en 1921 son propre restaurant dans la Presqu'île Lyonnaise, au 12 rue Royale. Cette adresse aussi célèbre que le 10 Downing Street à Londres, le Guide Michelin la notera à trois étoiles dans sa première promotion en 1923. Elle conservera cette note jusqu'en 1968.
Ce plat emblématique figurera également à la carte du restaurant où Eugénie Brazier s'installera plus tard au Col de la Luère à une quinzaine de kilomètres de Lyon. C'est son fils Gaston puis Jacotte sa petite-fille qui assureront par la suite l'héritage à Lyon. Aujourd'hui encore, alors que Mathieu Viannay, MOF a repris la maison notée deux étoiles au Guide Rouge, on y retrouve une version <<revue et actualisée>> de ce plat incontournable de la grande cuisine française et qui figure toujours à la carte du restaurant.
Texte, Jean-François Mesplède, Alain Kritchmar
Photos, Alain Kritchmar
Escale à Civitavecchia, ville italienne de la région du Latium, située dans la province de Rome entre la mer Tyrrhénienne et les monts de la Tolfa
Je suis fan de JP Marielle , les Galettes de Pont Aven sont restées pour moi un films c..ulte dans tous les sens du mot
RépondreSupprimerThéo