Maison de qualité

Maison de qualité
On ne fait du bon qu'avec du très bon ( Prosper Montagné )

dimanche 11 mars 2012

Prosper à découvrir par Alain B. , le Fouquet's, pourquoi pas ?

Image bling-bling depuis le dîner de "qui vous savez", très chic avec le magnifique hôtel du Groupe Barrière, le Diane, le restaurant gastronomique de l'établissement, vient de conquérir son  macaron au guide Michelin grâce à un chef de tout premier ordre, Jean-Yves Leuranguer.
MOF à 39 ans, ce Breton né en 1957, garde un souvenir ému et admiratif de son formateur, l'immense Christian Willer, alors chef des cuisines de l'Hôtel Martinez à Cannes. Il restera 17 années auprès de ce pédagogue hors pair, côtoyant également de futurs grands de la cuisine actuelle, Jean-Marie Gauthier, Joël Garaud, Philippe Labbé et Patrice Hardy. Il rencontrera aussi comme il se plaît à le décrire : Le génie, le fantasque, le surdoué, l'incomparable Jacques Maximim.
Jean-Yves Leuranguer fait son entrée au Fouquet's en 2003 et à force de créativité et d'originalité il redonne à cette table sa consécration en obtenant au Guide Rouge, le macaron qui s'était envolé du Fouquet's.
Sa cuisine est restée empreinte du soleil de la Méditerranée, nostalgique du marché Forville à Cannes où il aimait flâner pour y dénicher les beaux produits des petits maraîchers, poissonniers et autres producteurs locaux venus y proposer leurs trésors, Jean-Yves n'en oublie pas pour autant les produits de sa Bretagne natale.
Il préfère le homard à la cigale, mais privilégie l'huile d'olive et les herbes parfumées de Provence dès qu'il en a l'occasion. L'assiette est belle, équilibrée, évite la surcharge, les cuissons sont parfaites et les desserts à la hauteur des plus belles réalisations de la capitale. Sommellerie et service digne de la maison.
Conclusion : je ne suis pas toujours d'accord avec les jugements de la "Bible" des guides gastronomiques mais là, j'avoue que j'approuve le choix et la distinction, dommage que "qui vous savez" évitera à l'avenir l'établissement en cas de succès, cela aurait été le moment d'y retourner.

Jean-Yves Leuranguer et André Fournet

Filet fumé de canard, cuisse confite en rillettes, foie gras pané au pain d'épices

Turbot aux condiments acidulés, crémeux aux poireaux


Filet et ris de veau braisé, écrasée de chou-fleur, champignons du moment

Palet au chocolat Gianduja, glace à la fève Tonka (une pure merveille !!)


Le Fouquet's, Restaurant Le Diane*
46, avenue Gorges V, 75008 Paris
Tél : 01 40 69 60 60

6 commentaires:

  1. Etoile tout à fait méritée pour cette belle table proche des Champs Elysées, d'accord avec vous Alain pour ce judicieux reportage Gaëlle

    RépondreSupprimer
  2. oui pourquoi pas , pas de honte , pas de regrets et surtout pas de mea culpa , vive le Fouquet's
    Bambi

    RépondreSupprimer
  3. très bonne surprise pour notre déjeuner au Diane, parfait sur toute la ligne
    François

    RépondreSupprimer
  4. A n'en pas douter la seconde étoile n'est pas loin , belle prestation du chef et remarquable sommelier Derek

    RépondreSupprimer
  5. La plus belle avenue du monde a mérité cette étoile et même si N.S. n'y retournera pas , moi je prends mes quartiers d'hiver et d'été sur place
    Wendy

    RépondreSupprimer
  6. qui nous savons va peut-être y retourner, retournement de situation depuis ce matin, alors ira ou ira pas ?
    Un collectif UMP

    RépondreSupprimer

Archives du blog